mardi 21 septembre 2010

Les îles de la Société 2 : François en solo ou de Tahiti-Huahine-Raiatea Huahine du 3 au 27 août

Francine est retournée en métropole du 3 au 27 août pour voir sa maman qui venait d’être opérée (elle va très bien maintenant) et aussi notre fille Anne et sa famille qui étaient rentrés en France depuis la Guyane à cette époque de vacances scolaires.
Je suis donc resté seul sur Yovo à Papeete et j’ai convoyé le bateau jusqu’à Raiatea où Francine m’a rejoint.

Une navigation modeste d'une centaine de milles nautiques (185 km)


Seul, ce n’est pas tout à fait exact, car j’étais en compagnie de nos amis Jocelyn et Anne de Sundance qui m’ont (très) fréquemment invité à leur bord et avec lesquels j’ai effectué les navigations.

Sundance au mouillage à Moorea

Nous sommes partis du mouillage devant marina Taina (Papeete) le samedi 7 août pour rallier l’île de Moorea toute proche. Au moment de lever l’ancre, une course de v6, les fameux va’a, pirogues à balancier à six rameurs, a traversé le mouillage : superbe spectacle! Les courses de va'a sont le sport national de la Polynésie



A Moorea, nous avons mouillé à l’entrée de la baie de Cook, puis le lendemain au fond de la baie car il y avait beaucoup de vent et le mouillage y était plus sûr.




Le dimanche matin, j’ai eu le plaisir de recevoir la visite d’une équipe des douanes qui a contrôlé les papiers du bateau, les alcools du bord et m’a questionné sur le matériel de sécurité embarqué. Visite courtoise et rapide: apparemment pas de repos dominical dans les douanes…
Ensuite, autre mouillage au fond la baie voisine de Opunohu avec toujours du vent et pas mal de nuages. Nous avons quand même pu aller voir les raies pastenagues en face des hôtels de luxe qui, nourries par les guides, viennent nager et même se faire caresser au milieu des baigneurs : c’est beau mais pas très authentique. Il y avait aussi quelques petits requins pointe noire qui profitaient de l’aubaine.

Il nous a fallu attendre la fin de la semaine pour pouvoir partir sur Huahine distante de 80 milles nautiques de Moorea. Cela supposait une nuit en mer pour pouvoir arriver au matin et donc pouvoir prendre la passe d’entrée en sécurité.


Tout s’est bien passé, avec très peu de vent et beaucoup d’heures de moteur.

Naviguer seul est finalement assez agréable, mais aussi un peu impressionnant. Il faut anticiper et préparer davantage les manœuvres, être plus prudent pour les déplacements et s’attacher pour ne pas passer par-dessus bord, ce qui serait évidemment fatal. Anne et Jocelyn m’ont aidé en me signalant les lumières des bateaux qu’ils apercevaient. Le radar du bord que j’utilisais en veille pendant la nuit, l’alarme se déclenchant dès qu’un bateau entre dans le zone des six milles, a choisi ce moment pour tomber en panne ! Il ne sera pas possible de le faire réparer en Polynésie et il faudra attendre la Nouvelle Zélande.

Pour pallier en partie cette panne, Francine a ramené de métropole un récepteur AIS (Automatic Identification System) qui signale tout bateau de plus de 45 mètres de long. Ces gros bateaux sont tenus d’avoir cet émetteur qui donne le numéro MMSI, le nom du navire, sa position et donc la distance à laquelle il se trouve, son cap et sa vitesse.

Voici comment se présente l'écran: comme le réglage est sur une échelle de 16 milles nautiques (30 km), le premier cercle représente donc 8 milles (15 km).



Sur l'écran, on voit l'écho de la goélette Taporo VII qui ravitaille les îles sous le vent. La croix au centre représente la position de notre bateau: figurent son numéro MMSI (immatriculation), son nom (on peut donc appeler directement le bateau par son nom sur radio VHF), la distance à laquelle il se trouve - ici 2 milles 4 = 4km5 - sa position géographique, l'indication "steaming" montrant qu'il est en navigation, le cap qu'il veut suivre (HDG = Heading - 23°), le cap qu'il suit en ce moment (COG = Course Over Ground - 18°) et sa vitesse (SOG = Speed Over Ground - 11,1 noeuds = 20 km/5). Il ne manque que l'âge du capitaine...

Un gros avantage pour la sécurité, en particulier la nuit car l'appareil est doté d'une alarme, pour un investissement assez faible.



Nous sommes arrivés à Huahine le 15 août à 9 heures du matin, en même temps que le seul bateau uniquement dédié à la croisière qui subsiste en Polynésie, le Paul Gauguin. Il y a également quelques cargos mixtes comme l’Aranui III qui transportent fret et passagers.


Les vagues déferlantes de chaque côté de la passe




Huahine est très agréable ; peu touristique et authentique. Le petit village de Fare est animé avec ses vendeuses de fruits et légumes sur les trottoirs et ses commerces.








































Comme les autres îles, elle est entourée par un lagon magnifique...

... avec de somptueux couchers de soleil sur l'île de Tahaa distante d'une vingtaine de milles.


















































Nous avons pu aller jusqu’au sud du lagon, avec, hélas, quelques jours de mauvais temps dont une journée complète de pluie très favorable aux bricolages et autres petites siestes…


Voici le trajet effectué à Huahine



























Un joil grain qui passe sur port Bourayne











































Le 24 août, nous avons traversé de Huahine à Raiatea distante d’une vingtaine de milles. Vent modéré de grand largue, donc traversée fort plaisante, avec remontée de la partie nord du lagon à la voile jusqu’au mouillage devant le Carénage sur la côte ouest de Raiatea.









































Yovo photographié par nos amis d'Ultreïa à son arrivée au mouillage de Raiatea


C’est là que Francine est arrivée par avion depuis Papeete le 27 août. L’aèroport est accessible en annexe grâce à un canal aménagé pour les bateaux qui viennent chercher les clients des hôtels.
Le capitaine était bien content de récupérer son équipière saine et sauve !...

Les îles de la Société 1 : Tahiti et Moorea

Les Iles de la Société
( du 13 juillet au … septembre 2010)

Les îles de la Société s’étendent sur une distance de 400 milles nautiques dans la partie la plus occidentale de la Polynésie et forment sa région la plus importante et la plus peuplée (environ 160 000 habitants).
Ce sont en majeure partie des îles hautes, d’origine volcanique et entourées d’un lagon navigable formant de remarquables abris naturels.
On distingue « les îles du vent », Tahiti et Moorea, les plus peuplées, et « les îles sous le vent », Huahine, Raiatea-Tahaa, Bora-Bora et Maupiti sans compter quelques atolls dispersés et peu habités.
Nous les avons visitées dans l’ordre indiqué ci-dessus, c’est-à-dire d’est en ouest, avec le vent favorable.






TAHITI
(du 13 au 17 juillet et du 22 juillet au 7 août)

Tahiti ressemble à une raquette de ping-pong avec Tahiti Nui ( nui = la grande) au nord, au nord de laquelle se trouve Papeete, et Tahiti Iti ( iti =la petite) au sud, appelée aussi « la presqu’île ».

Voici comment l'île de Tahiti nous est apparue en arrivant des Tuamotu :



Tahiti Iti

On nous avait conseillé de ne pas manquer la remontée du lagon de la côte ouest de Tahiti Iti. Nous avons suivi ce conseil et bien nous en a pris.

Entrés par la passe de Vaiau tout au sud, nous avons mouillé dans la baie du même nom dans un très joli décor de montagnes au relief hardi recouvertes de verdure. Après une balade en annexe dans le lagon, la remontée sur quelques centaines de mètres d’une petite rivière et la découverte au fond d’un joli sous-bois d’une cascade mythique (les femmes y deviennent des princesses !) nous sommes ressortis du lagon par la même passe. On ne peut en effet aller plus loin avec un tirant d’eau de 2m.





















































































































Nouvelle entrée dans le lagon par la passe de Havae à quelques milles au nord et mouillage à la pointe Patao, très calme, très joli. A mesure qu’on approche de l’isthme les montagnes se font un peu moins hautes. Il y a des maisons tout le long du littoral, certaines très belles d’autres moins mais colorées, et pas de chemin pour les non-propriétaires. Tout près de là, à Teahupoo, se trouve une des plus grandes vagues de surf du monde (5m!). Nous espérions bien voir des surfeurs évoluer sur cette vague, malheureusement ils partaient manger au moment où nous sommes arrivés. Et les hommes étant peu intéressés, les jaloux, nous n’y sommes pas retournés !
















Dans la partie ouest de l’isthme entre Tahiti Nui et Tahiti Iti se trouve Port Phaeton. Nous nous y sommes arrêtés dans l’espoir d’y acheter un peu d’accastillage mais les guides nautiques ne sont pas souvent remis à jour : il y a longtemps que le shipchandler du coin avait fermé boutique! Nous sommes allés à pied jusqu’au bourg-rue de Taravao à quelques kms de là. Il n’est pas bien joli : ville rue, banques, supermarchés etc…

Tahiti Nui

Nous ne nous sommes pas attardés dans la baie de Port Phaéton et avons filé directement sur Marina Taïna, une marina à quelques milles au sud de Papeete.
Etant totalement autonomes en eau et électricité nous ne sommes pas allés dans la marina mais à l’ancre devant celle-ci.









Le gros avantage de cet emplacement pour les navigateurs est le grand supermarché (Carrefour pour ne pas le nommer!) qui est installé à un quart d’heure à pied de là. Il y avait très longtemps que nous avions vu un tel choix de produits!


Il y avait un arrêt de bus à la sortie de la marina et nous sommes souvent allés à Papeete. La capitale de la Polynésie n’a pas de charme particulier mais on s’y sent bien. Elle commence au bord de mer que suit le long boulevard Pomare, s’étend derrière lui et monte le long des pentes menant au Mont Marau. Nous avons suivi un circuit proposé par notre guide ( parc Bougainville, place Tarahoi, l’Assemblée de Polynésie française puis le centre Vaima qui est le centre commerçant de la ville, la cathédrale, l'hôtel de ville et la Fare Manihini où se trouve l’office du Tourisme à la jolie architecture traditionnelle). La municipalité est en train de financer, certainement à grands frais, la construction de la nouvelle et immense gare maritime au toit de bardeaux qui devrait être très belle elle aussi.


L'hôtel de ville




Ce qui nous a le plus plu c’est le marché central à la structure métallique ouvragée qui abrite les marchandes de fruits, légumes et fleurs et aussi d’artisanat divers. Cela va des flacons de monoï aux paniers en vacoa en passant par les objets en noix de coco, les sculptures en bois divers, les colliers de coquillages, les paréos, etc… et bien sûr les objets en nacre et les perles noires de Tahiti. Pour les amateurs de patchwork il faut mentionner les « tifaifai » qui désignent de grands tissus unis sur lesquels sont appliqués de grands motifs stylisés, le plus souvent des fruits ou des fleurs, unis eux aussi mais dans une teinte différente qui servent de nappes ou de couvre-lits.





















































































































C’est à l’étage de ce marché que la famille de Rava, une gentille jeune femme rencontrée à Kauehi, possède une petite boutique d’artisanat de nacre et de perles. Le papa, Anselme, s’occupe de la gestion et de la vente, Fanny, la maman fabrique de très beaux bijoux en coquillages et en nacre et tient la boutique. Reva, une de leurs filles, la jumelle de Rava, monte les perles que lui envoient de Kauehi son frère et sa sœur.

La boutique de Fanny



























Ces colliers peuvent être de véritables oeuvres d'art..


Celui-ci m'a été offert par Fanny :


Je n'ai pas pensé à prendre en photo les perles que Reva a montées pour moi et pour Adeline. Je les ajouterai plus tard...



A Papeete nous avons aussi beaucoup aimé la visite du Musée de la Perle. C’est en fait la luxueuse boutique d’un certain Robert Wan. Avant d’y accéder on passe devant de jolies vitrines où les perles sont présentées sur des mannequins. Il y a des panneaux explicatifs très clairs sur la culture des perles à travers les âges et les continents. On nous passe aussi un film assez intéressant… Mais les perles de la boutique, elles, sont inabordables pour nos petites bourses !


A Papeete les hommes s’en sont donné à cœur-joie chez les shipchandlers et autres quincailleries ! Ainsi nos amis Anne et Jo de Sundance ont trouvé la cuisinière de leurs rêves, une vraie cuisinière de maison, avec quatre feux et un très grand four pour le quart du prix d’une cuisinière de bateau. Ils ont tout juste réussi à la faire entrer dans le bateau à quelques centimètres près ! Mais cela en vaut la peine : Jo est un fin cuisinier et Anne une pâtissière horspair et nous font souvent profiter de leurs talents!

A quelques minutes en bus de Marina Taïna se trouve aussi le Musée de Tahiti et des Iles, un musée à ne pas manquer qui permet de bien approfondir sa connaissance de la culture polynésienne, il vaudrait mieux dire si nous avons bien compris nos amis marquisiens et paumotu, « les » cultures polynésiennes.
Nous y avons vu en particulier de très beaux objets anciens.

A Papeete, tous les mois de juillet, il y a un très grand concours de danses et de chants polynésiens, le Heiva, et nous avons eu la chance d’assister à une des dernières démonstrations. Les groupes de danseurs et de chanteurs que nous avons vus et entendus étaient vraiment de qualité exceptionnelle. Mais dommage qu’il y ait un peu trop de discours et d’entrées en matières verbales que ce soit en tahititen qu’en français et dommage aussi qu’il ait été interdit de prendre des photos… Mais cela restera pour nous un excellent souvenir !

Ayant beaucoup apprécié Reva et sa gentillesse nous avons voulu la remercier en l’ invitant à venir passer un week end sur le bateau à Moorea toute proche avec son mari Thierry, un français, un breton, et leur délicieux petit garçon d’un an et demi, Manoa. Leur ainée était encore en vacances à Kauehi. ( Voir ci après)

Une semaine après ce week end nous étions de retour sur Tahiti car je devais rentrer en France sous peu pour voir ma mère qui venait de se faire opérer. Reva et Thierry nous ont alors gentiment invités à un barbecue chez eux où nous avons rencontré les deux parents de Reva. Anne et Jo étaient aussi de la partie. Nous avons passé de bons moments avec eux et leurs parents qu’ils avaient aussi invités. Je connaissais déjà Fanny mais pas le papa.

Anselme, en charge du barbecue...


















Fanny, une fleur à l'oreille en bonne polynésienne, et Anselme ...


















Thierry et Jocelyn...

















Reva et François...


















Thierry et les deux petits, Anne et Manoa.


Une famille bien sympathique qui sera un de nos meilleurs souvenirs de Tahiti...



Reva et Thierry habitent sur les hauteurs qui dominent l’aéroport de Papeete et ne sont vraiment que très peu gênés par le bruit des avions.
Ils ont insisté pour que je couche chez eux la veille de mon départ pour la France et pour me conduire à l’aéroport à 4h du matin !! Ils m’ont assurée qu’ils le faisaient régulièrement ! On ne pouvait pas être plus gentil et je dois dire que cela m’a bien arrangée ! Aurai-je trouvé un taxi à 4h du matin à la marina ??

François, quelques jours après, est retourné à Moorea avec Sundance. Ce qui suit correspond au week end que nous avons passé avec Reva et Thierry.

MOOREA

Nous avons donc rendu notre première visite à Moorea avec nos amis Reva et Thierry de Tahiti.
Appréhensive dès le départ la pauvre Reva ne s’est pas sentie bien de toute la traversée, heureusement pas longue, quatre heures environ, encore trop pour elle cependant ! Il faut dire que, contrairement à ce que la météo annonçait, nous avons eu 20 nœuds de vent et beaucoup de houle, ce qui est un peu dur pour un néophyte… Thierry, en bon breton, était un habitué de la mer et de la voile : il semblait ravi et a barré tout du long ! Quant au petit Manoa, il tient sûrement de son père et paraissait très à l’aise lui aussi… Heureusement Reva, une fois arrivée au mouillage, a retrouvé la forme…

Avant ...


Pendant...




Et après... : Reva se sent nettement mieux!







Les mouillages les plus connus de Moorea se trouvent sur la côte nord principalement, à l’entrée et à l’intérieur de deux belles baies très profondes et au décor majestueux, les baies de Cook et d’Opunohu.


Après un premier mouillage, superbe pourtant, dans la baie d’Opunohu, à gauche juste après la passe, et le déjeuner, nous sommes rapidement repartis pour aller ancrer à droite de cette même passe : en effet quelqu’un sur la côte mettait le volume de sa radio si fort que le bruit – on ne peut plus parler là de « musique » - était impossible à supporter ! Là, c’était tranquille et joli aussi mais il y avait beaucoup de vent, tant que cela nous a enlevé l’envie d’aller faire de la « tubalade » ( = balade avec tuba…masque et palmes) - un terme que nous venons de rencontrer et qui serait la version française de « snorkeling », pas terrible à mon avis !


Le lendemain, tour en voilier dans le fond de la baie d’Opunohu puis départ pour la baie de Cook. Mouillage dans le fond de la baie, mieux protégé, et balades en annexe et à pied autour de la baie. Reva et Thierry se renseignent pour rentrer par la route sur Vaiare, le bourg principal de Moorea, puis en ferry sur Tahiti. Le car dont on leur avait parlé n’arrivant pas ils ont dû faire du stop, non sans mal, pour aller prendre leur ferry. En fait un coup de téléphone nous a appris qu’ils avaient eu leur bateau in extremis !





Après le départ dereva et Thierry nous avons visité un petit musée juste avant Pao Pao, le village niché au fond de la baie de Cook. Le guide était particulièrement intéressant et proposait plusieurs activités comme de s’exercer à percer des trous dans un planche de bois avec un outil inventé par les anciens polynésiens, pour calafater une coque avec de l’étoupe et du goudron par exemple.


Nous avons rejoint les mouillages à la sortie de la baie, certes plus ventés que le fond mais plus jolis, en particulier celui de gauche en entrant dans la baie. De là nous avons pu faire de belles tubalades – … non, décidément, je ne me fais pas bien à ce terme !



Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île. Nous retenons de cette balade
d’abord le Belvédère d’où on peut embrasser d’un seul coup d’œil les deux baies de Cook et d’Opunohu,





puis une ancienne plateforme de tir à l’arc, sport des anciens polynésiens réservé à l’aristocratie ( il n’en existe pas aux Marquises ),





la visite du lycée agricole d’Opunohu pour lequel notre gendre Luc avait postulé deux ou trois ans auparavant le poste de directeur d’exploitation et où nous avons pris un grand nombre de photos à son intention














et enfin, au nord-est, depuis le monument aux morts rappelant le crash d’un avion entre Tahiti et Moorea en 2007, la vue en contrebas de la route sur les chambres sur pilotis de l’hôtel Sofitel et au loin sur l’île de Tahiti. Dommage que le ciel ait été couvert au moment de la photo !





On voit souvent ces pirogues à balancier remontées ainsi hors de l'eau lors qu'elle ne servent pas, l'occasion de jolies photos...


Notre retour sur Tahiti approchait et je savais que je ne reviendrais pas à Moorea. Nous avons donc décidé d’aller en annexe de la baie de Cook jusqu’à la pointe Hauru par le chenal bien balisé: très belle balade faisable uniquement en annexe, eau super limpide, vue du luxueux hôtel Hilton et pour finir beau snorkeling un peu avant la pointe !













Retour donc sur Tahiti d’où je me suis envolée pour la France le 3 août pour ne revenir que le 27. François, lui, allait revenir à Moorea et aller à Huahine sans moi, ce qui sera l’objet de l’article suivant.

Pour terminer quelques-uns des poissons, coraux et autres rencontrés à Moorea :
















Prochain article : François en solo.

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