mardi 8 novembre 2011

LE VANUATU - DEUXIEME PARTIE du 28 août au 25 septembre 2011)

DEUXIEME PARTIE : Les îles d'Efate, Emae, Epi, Malekula, Maleskynes, Vao et Espiritu Santo. ( du 28 août au 25 setembre 2011)

Le début de la deuxième partie du voyage a été effectué avec Geneviève et François de Ultréïa.





Avant de quitter l’île principale du Vanuatu, EFATE, nous avons fait une petite escale dans la Baie de Havannah à quelques milles aunord de Port Vila sur la côte ouest.









François y était déjà allé avec ses coéquipières Delphine et Laura et il nous a emmenés voir des lieux, une rivière en particulier, qu'il avait bien aimée.



















Il nous a aussi fait rencontrer des personnes qu’il y avait appréciées, en particulier un Ni-Van anglophone qui nous a parlé de sa vie , de ses difficultés à ne pas laisser le mode de vie européen prendre le pas sur le leur. surtout avec la jeune génération. C’est d’autant plus problématique pour ceux qui habitent comme lui près des grandes villes.



Nous sommes ensuite partis pour EMAE, toute petite île au nord d’Efate.



Nous nous sommes baladés le long de la plage, très réduite à marée haute !









Jouet trouvé sur la plage

Le lendemain nous sommes allés visiter l’île. Deux personnes se sont proposées pour nous accompagner. Ils nous ont emmenés voir les restes d’une baleine venue mourir sur leur plage il y a quelques années. Impressionnant !
Un vieil homme est venu discuter avec nous, puis nous a quittés pour revenir peu après avec une noix de coco bien fraîche pour chacun d’entre nous. Une escale reposante et sympathique.

En route vers EPI









François tenait beaucoup à ce que nous nous arrêtions sur l’île d’Epi où il s’était lié d’amitié avec Lydia et Jeffrey, des Ni-Vans francophones, quelques semaines auparavant. Il leur apportait d’ailleurs quelques articles dont ils manquaient en particulier des sachets de graines pour leur potager.

Au mouillage de la baie de Rivolieu nous avons retrouvé avec plaisir Isabel et Guillermo de Tin Tin.



Retrouvailles avec Isabel et Guillermo de Tin Tin







Le premier après-midi nous avons visité avec eux et Geneviève et François d’Ultréïa le village de Burumba à quelques kilomètres du mouillage. Un joli chemin y mène.





Quelques fruits vus pour la première fois…








Ce chemin est bordé tantôt de cocotiers tantôt d’arbres entièrement envahis, en fait étouffés, par une liane. Nous l’avions déjà remarquée sur Tanna. Pendant la deuxième guerre mondiale les Américains avaient installé diverses bases militaires au Vanuatu en particulier près de Port Vila et de Luganville. Ils avaient amené et fait proliférer cette liane pour camoufler leur matériel militaire. Un vrai succès ! Quand ils sont repartis ils ont laissé la liane tout comme leur matériel militaire d’ailleurs ! Les scientifiques ont maintenant bien du mal à endiguer sa prolifération…



L’habitat est ici un peu différent de celui de Tanna.







En chemin nous avons vu deux « nakamals » ( le lieu de réunion des hommes interdit aux femmes où ils débattent des problèmes du village et préparent et boivent le kava ) dont un avec une très belle sculpture en forme d’oiseau sur l’un des pignons. A côté de l’autre était planté un ancien tambour sculpté lui aussi.









Nous avons visité l’école primaire construite avec l’aide de nombreux pays européens.








Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés chez Lydia et Jeffrey. Ils nous ont invités à déjeuner pour le lendemain.
Lydia nous a fort bien reçus : une table joliment décorée ( fleurs et le drapeau du Vanuatu en nappe) et couverte de mets : eau de coco servie dans la noix pour l’apéritif, poulet en sauce, riz et pas moins de trois gâteaux !












Comme beaucoup de gens au Vanuatu Jeffrey fait du coprah. Ici contrairement aux Marquises et à la Polynésie ils le font sécher pendant plusieurs jours au-dessus de fours. Il cultive aussi le cacaoyer. Le produit de la vente lui permet d’envoyer leurs enfants à l’école, payante ici. C’est le gros problème de toutes les familles Ni-Vans.






Nous avons aussi rencontré leur fils aîné qui va tous les ans passer six à sept mois en Nouvelle Zélande pour ramasser des pommes. Il est évident qu’il se fait exploiter mais le peu d’argent qu’il en retire ( environ 1000 euros) lui a permis de s’acheter l’an dernier un générateur et un lecteur de DVDs. Il est conscient de s’être fait exploiter l’an dernier mais il a l’intention d’y retourner en changeant d’employeur.




A Epi comme dans toutes les îles que nous visitons depuis un an les enfants s’occupent avec des jouets ou objets qu’ils fabriquent eux-mêmes, ainsi ce fusil-harpon et ces lance-pierres.








Le mouillage de Rivolieu était très protégé et calme. Nous avons voulu aller à Lamen Bay au nord d’Epi dans l’espoir de voir un des trois dugongs réputés y vivre. Nous n’en avons pas vu et après une nuit passée à nous faire balloter par la houle nous sommes vite repartis en direction de Malekula, une grande île au nord ouest d’Epi.

MALEKULA

Nous avons jeté l’ancre à Port Sandwich, un mouillage bien protégé dans une baie profonde au premier tiers de la côte est. Au fond de la baie deux rivières que nous avons remontées en annexe…


















A quelques kilomètres du mouillage la petite ville de Lamap. Comme à Burumba ( Epi) à l’aller et au retour nous avons pris le temps de nous arrêter et regarder autour de nous.
Partout des cases aux parois de bambou et toit de palmes dans des jardins bien entretenus...










...ici un tambour à la sculpture caractéristique du Vanuatu, là un gigantesque banian, plus loin un four à coprah en marche, sur une église une peinture avec un christ bien de chez nous mais des anges du Vanuatu, un homme en train de hacher du kava au couteau, un cacaoyer chargé de cabosses…
















Une fois à Lamap premier arrêt de l’école, comme très souvent. C’est Eribert, le directeur de l’école francophone, qui nous la fait visiter en particulier le futur bâtiment de l’administration encore en travaux.








Comme ce sont les vacances il nous accompagne aussi dans la visite du reste du village, le mini-hôpital récemment rénové par les militaires français, un bar à kava, en construction lui aussi. De fait nous avons eu l’impression d’un village très actif et soucieux de l’environnement.







Nous profitons de cette affiche en « bislama », la langue locale parlée au Vanuatu en plus et même avant le français ou l’anglais, pour en dire quelques mots ou plutôt pour reprendre ce qu’en dit Jean-François DENIAU dans La Mer est Ronde :

« Le « bêche de mer », ou «biche de mer », ou « bichlamar » ou « pidgin English» ( ou « bislama ») est un anglais ultra-simplifié avec du français, du portugais, du polynésien, qui sert de langue de communication d’île à île dans les archipels occidentaux du Pacifique. Il n’y a pratiquement pas de grammaire et aucun accent tonique.
Prépositions : la locution « a long » ou plus couramment « long » remplace toutes les prépositions françaises : vers, à, de, sur, dans, sous, pour, par, etc.
Ex : Mi kam long Vila : je viens de Vila
Mi go long Santo : je vais à Santo
Mi go long trip : je pars en voyage
Mi go long ship : je vais sur le bateau
Mi slip long craoun : je dors à terre
Une chienne : woman dog
Meilleur, mieux : mo goud
Ce caillou : stone la
Mon livre : bouk blon mi ( blon ou bilong vient de l’anglais »belong »)
Etc… »




C’est très amusant … quand on comprend grâce aux explications de DENIAU et cela ne concerne que l’écrit car la langue parlée nous est totalement hermétique ! Si vous êtes intéressés je vous recommande le livre de DENIAU pour le « bislama » et pour tout le reste!

Eribert n’a pas voulu nous laisser partir sans avoir dégusté de délicieux pamplemousses roses chez lui. Il a même envoyé des enfants nous en cueillir à ramener sur nos bateaux !








A notre arrivée à nos annexes nous avons vu toute une bande de gamins en sortir prestement, un peu piteux de s’être fait prendre sur le fait, mais pas trop…





Ultréïa nous a quittés le lendemain-même pour monter rapidement vers l’île d’ Espiritu Santo et Luganville afin d’y faire les formalités de sortie et de partir rapidement sur la Nouvelle Calédonie où Geneviève devait subir divers examens médicaux pour ses problèmes d’articulation.

Nous avons décidé d’accompagner Tin Tin aux ILES MALESKYNES au sud de Malekula et d’y rester une semaine pour y attendre le festival de danses traditionnelles de Port Sandwich annoncé par les organisateurs rencontrés à Lamap.





Nous avons mouillé près de l’île d’ AWEI ( ou AWAI), un mouillage superbe. Certains jours on se serait cru sur un lac !









Ces toute petites îles étant loin non seulement de villes comme Port Vila ou Luganville mais aussi de villages avec quelques boutiques et facilités comme Lamap vivent en autarcie quasi-totale. Ils semblent vivre comme il y a deux ou trois siècles. Nous n’y avons entendu aucune radio et vu peu de panneaux solaires ou moteurs. Ils vivent avec le jour et il est étrange la nuit de voir les îles entièrement noires. Idéal pour admirer les étoiles.

Cases à Awei






Détail des parois de bambou



Les Ni-Vans adorent être pris en photo en particulier les enfants et quand nous le leur avons proposé ces petites filles se sont précipitées pour aller cueillir des fleurs et autres feuillages colorés.



La jeune fille ci-dessous nettoie des poissons genre sardines que sa soeur met dans des tronçons de bambou qu'elle ferme avec un tortillon de feuille de bananier et qu'elle met ensuite à cuire directement à la flamme.









Ils ont des pirogues à balancier équipées de voiles pour aller dans leurs jardins qui sont souvent sur les îles non habitées. Ils passent beaucoup de temps à travailler dans leurs jardins et à pêcher.
















C'est le chef du chantier dont nous parlons ci-après qui montre la pêche de son ami trop timide ou trop modeste pour le faire lui-même.

Ils construisent leur pirogues eux-mêmes, ce qui n’est pas le cas de toutes les tribus. Ainsi nous avons vu les jeunes de Awei commencer dans une forêt tout en haut de la montagne la construction d’une très grande pirogue pour les habitants d’une autre île qui avait perdu la technique. Ils travaillaient sous la direction d’un ancien. Un travail épuisant pour lequel ils se relayaient.

















Nous y avons passé une semaine idyllique, paisible, à visiter les villages, à assister aux activités des uns et des autres, à aider quand on nous l’a demandé ( à réparer un petit générateur par exemple) et à faire du snorkelling.

Nous avons aussi beaucoup aimé entre autres le village d' AVOK...























Le monolithe sacré du village autour duquel ont lieu toutes les cérémonies traditionnelles


Les habitants des Maleskynes sont calmes, gentils et souriants. Ils donnent l’impression de bien s’entendre et ont l’air très heureux. Jamais ils ne réclament quoi que ce soit, même les enfants. Il est vrai que ce sont des îles où les voiliers viennent peu.
Il y a toujours beaucoup d'enfants sur ces îles. On n'entend peu les petits pleurer et rarement les plus grands se disputer. Ils pêchent, s'amusent avec des jouets que leurs parents ou qu'eux-mêmes ont fabriqués, ils jouent beaucoup dans l'eau. Ils sont mignons, intéressés par les visiteurs mais jamais hardis. Le jeu de la marelle existe au Vanuatu comme chez nous...














Nous sommes ensuite retournés à Port Sandwich pour assister au festival de danses traditionnelles.

Le chef de la troupe, une bonne vingtaine de danseurs, s’est déjà produit en Nouvelle Calédonie et en France mais avec un autre groupe. Nous avons trouvé ce nouveau groupe très bien.












Les Ni-Vans portaient traditionnellement un étui pénien ( nambas) morceau de feuille de bananier enroulé autour du pénis puis relévé et coincé dans leur ceinture de liane. Il y a deux sortes d'étuis péniens, les "smol nambas "et les "big nambas". Dans les îles Maskelynes ce sont des "smol nambas". Tous les danseurs portaient ces étuis péniens.

Après les deux danses, danse de bienvenue et danse de la circoncision, un groupe de musiciens nous a offert un concert très sympa. Certains des instruments étaient "home-made"! Ce concert n’était pas prévu et ce sont les jeunes qui se sont proposés. Nous n’étions pourtant que six spectateurs, les équipages de trois bateaux !






C’est là que Francine a bu du kava pour la première fois, du kava du Vanuatu, du vrai, du costaud ! Elle n’a pas dû en boire suffisamment car elle n’a ressenti qu’une légère anesthésie de la langue ! Mais elle n’a pas eu envie d’insister car ce n’est vraiment pas bon : cela a un goût de terre et d’herbe hachée...




Nous sommes retournés à Lamap, à l’école où nous avons vu les élèves ramasser après les cours l’herbe tondue sous le direction de Eribert pendant que Jeanine organisait des rondes pour les petits.





Eribert nous a offert du kava dans un bar où nous l’avons vu préparer.









Le soir du festival de danses nous avons invité Eribert, Jeanine, leurs enfants et un neveu à venir dîner avec nous sur le bateau. Un beau souvenir!




De Port Sandwich nous sommes allés à Port Stanley un peu plus au nord, où nous avons mouillé devant une île déserte, l’île de Suaro. Rien de bien intéressant mais un mouillage bien protégé du vent qui soufflait fort ce jour-là!





Le lendemain, direction l'île de VAO, tout au nord de Malekula, une toute petite île de 1400 habitants qui respecte encore plus les traditions ancestrales que dans les îles Maleskynes!






Nous le savions et nous sommes présentés au chef dès notre arrivée. Nous lui avons demandé si nous pouvions visiter le village et il nous a fait accompagner par trois personnes. Ils nous ont fait visiter les six « natsaros »de l’île, correspondant aux six villages. Les « natsaros » sont des lieux sacrés, des clairières, où ont lieu les événements importants de la tribu, les circoncisions, les passages de grades pour les chefs … S’y trouvent les tambours anciens, les monolithes sacrés, les lieux où l’on faisait des sacrifices humains.






A proximité se trouvent les cases pour la circoncision, lieux tabous par excellence. Ils nous ont montré les arbres où les jeunes initiés fichent des flèches dans le tronc, le plus haut possible. Ils nous ont donné de nombreuses explications sur leurs traditions et croyances. Ils nous ont paru très crédules : ils croient par exemple que l’ un d’eux, un homme que nous avons croisé à un moment, « contrôle les vents ». On aurait bien aimé l’emmener avec nous ! Un peu plus loin ils nous ont montré un bosquet de bambous sacrés : ils sont persuadés que quand on entend un craquement dans les bambous c’est que quelqu’un de la tribu va mourir. D’après eux aussi les grandes dalles de pierre dressées qui bordent certains « natsaros » ont été amenées une nuit par des esprits. Ceux qui nous ont raconté tout cela sont des hommes jeunes!

Le poids de la tradition est tel dans cette île que nous n’avons pas été autorisés à prendre de photos des « natsaros » et de leurs alentours. Les photos des tambours qui illustrent notre récit nous ont été fournies par Geneviève et François d’Ultréïa qui sont partis à la visite du village sans s’adresser au chef et ont eu le temps de faire quelques photos avant d’être interceptés par un villageois affolé qui les a vus sur le point d’emprunter un chemin interdit aux femmes ! Effectivement à un moment de notre visite l’un des trois jeunes gens s’est excusé auprès de Francine de devoir la faire passer par un autre chemin que François!


A la différence des autres villages du Vanuatu tous les chemins, toutes les propriétés de Vao sont bordés de murets de pierre et non de petites haies d’arbustes.




De retour sur la plage vers la fin de l’après-midi il y avait une grande activité de pirogues qui revenaient des jardins sur l’île de Malekula de l’autre côté du chenal. Beaucoup d’enfants étaient sur la plage pour assister à leur retour.












Sur le chemin du retour ils nous ont menés jusqu'à l'église. Sur Vao les gens parlent français et sont catholiques. Quelle que soit leur religion les gens de toute la zone pacifique sont très croyants et les églises dont ils sont très fiers et qu'ils entretiennent et fleurissent avec amour sont pleines tous les dimanches. Devant l'église deux grands tambours, à l'esthétique semblable à celle de ceux vus sur les natsaros, offerts par les tribus.






Retour sur la plage avec arrêt à l'endroit où les jeunes du village passent leurs soirées.





Notre guide principal, celui du milieu, celui qui nous a le mieux renseigné sur les coutumes et la vie des habitants de l''île , n'a pu s'empêcher de faire le signe des surfeurs!






Les guides touristiques disent que souvent à Vao les visiteurs doivent payer les guides qui leur ont été imposés. Les nôtres ne nous ont rien demandé. Nous leur avons proposé de venir visiter notre voilier. Le plus âgé a décliné mais les deux autres ont accepté avec enthousiasme. Maintenant nous nous demandons si nous avons bien fait : tout les émerveillait et nous nous sommes demandés si ce n’était pas leur créer des envies bien inutiles!

Ils nous ont demandé de rester quelques jours sur leur île et nous l’aurions fait avec grand plaisir mais nous devions aller rapidement à Luganville pour prolonger nos visas de séjour. Dommage ! A l’époque nous pensions avoir le temps de visiter les îles plus au nord…




Le lendemain soir nous étions donc à Luganville, capitale de ESPIRITU SANTO, la deuxième plus grande île du Vanuatu, à quelques dizaines de milles au nord de Vao.
Il y avait pas mal de vent et le seul endroit protégé était devant l’hôtel Aore installé sur l’île du même nom face à Luganville, un hôtel qui propose des corps-morts bien tentants. Nous y sommes restés jusqu’à notre départ pour la Nouvelle Calédonie une dizaine de jours plus tard, le mauvais temps ne nous permettant pas de monter plus au nord.

Luganville est très laide, des boutiques, des cafés, des restos, un marché et partout les immenses hangars de tôle maintenant plus que rouillés, restes de la présence américaine de 1942 à 1945 pendant la guerre du Pacifique. C’est dans la mer près de Luganville que les américains ont jeté tout le matériel militaire que les autorités du Vanuatu ont refusé de leur racheter et que les Etats Unis ne voulaient pas rembarquer : c’est ce que l’on appelle ici le « Million Dollar Point » qui fait le beurre des clubs de plongée de même que le Coolidge, le paquebot de luxe transformé en transport de troupes qui s’est échoué sur la côte près de Luganville après avoir heurté une mine américaine et avant de sombrer tout près du rivage. Après quelques hésitations et surtout après avoir vu un film sur l’épave du Coolidge nous avons décidé de ne pas faire ces plongées plus sinistres que passionnantes. De plus le ciel a été constamment gris pendant notre séjour donc peu propice à la plongée.

Des prédicateurs et autres gourous ont la partie belle dans ces îles où la population est crédule et à la recherche de distractions. Très bien organisés et annoncés par d'immenses banderoles des semaines à l'avance ils réussissent à attirer des foules le dimanche.








Nous sommes allés plusieurs fois nous balader dans l’hôtel Aore, un hôtel de luxe où les gens de bateau étaient très bienvenus.

















Le Vanuatu est certainement le pays qui jusqu’ici nous a le plus séduits. Nous y avons passé deux mois et une semaine mais aurions aimé y rester plus longtemps, visiter les îles du nord, prendre davantage notre temps. Nous pourrions bien sûr y revenir, après l’Australie par exemple, mais cela rallongerait de beaucoup le voyage...



Nous avons donc quitté le Vanuatu le 25 septembre avec pour but Hienghène, une petite ville sur la côte nord-est de la Nouvelle Calédonie où l’on nous avait assuré que l’on pouvait faire les formalités d’entrée. Par mesure de précaution nous avions téléphoné à la marina de Hienghène qui nous avait confirmé la chose. Une traversée d’un peu plus de 300 milles qui devait donc nous prendre deux, trois jours.



Prochain article : La Nouvelle-Calédonie

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