du 20 mai au 25 juin 2023
Les îles Baléares comportent 5 îles. Nous n'en avons "fait" que trois. Les deux autres sont Cabrera et Formentera. Nous connaissions Formentera mais pas Cabrera. Nous aurions bien aimé visiter cette dernière mais il aurait fallu en faire la demande longtemps à l'avance, nous le savions pas et n'avions pas le temps de le faire...
Voici la carte de nos étapes dans ces trois îles
IBIZA
Le 20 mai, le temps s'étant remis à l'agréable, nous avons quitté Torrevieja ( Espagne continentale) pour Ibiza et nous avons pu faire un peu de voile : un quart à la voile, le reste au moteur, pas terrible mais au moins nous avancions! Nous avons piqué sur une baie de la côte sud, à l'ouest de la ville d'Ibiza, cala Torrent près de cala Porroig. Une très jolie baie. On a fait une balade à terre avec pour but de prendre une photo du bateau depuis le haut de la falaise ocre devant laquelle nous étions mouillés : pas possible! Ici pas de Loi Littoral! : Quand vous avez de l'argent vous pouvez profiter tout seul de cette vue! Notre bateau était beaucoup plus à droite.
Après Cala Torrent nous sommes allés à Sant Antoni sur la côte NW, et plus exactement à la Cala es Moro sur la suggestion de Michel et Maël d'OBIONE, des amis rencontrés à plusieurs endroits lors de notre tour du monde. Ils y ont un appartement mais ils étaient à Saint Martin (Caraïbe) quand nous y sommes arrivés.
Paysage magnifique en route...
Nous n'avions pas plus tôt mouillé que la police maritime nous a demandé (gentiment mais fermement) de nous déplacer car notre ancre et/ou notre chaîne étai(en)t sur des posidonies, plantes aquatiques maintenant protégées. Ensuite la police terrestre a refusé que nous débarquions et laissions notre annexe d'un côté ou de l'autre de la cale de mise à l'eau des petits bateaux alors que nous n'aurions absolument pas gêné le passage. Finalement nous sommes allés d'un coup d'annexe au port de San Antonio à deux milles de là et nous avons trouvé une petite place pour notre annexe. Désagréable quand même...
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Sant Antoni |
La ville de San Antonio, la deuxième de l'île, est dotée d'un joli front de mer avec arbres et fontaines.
Cette escale nous a permis d'aller à la ville d'Ibiza en bus. Nous y étions en 30 à 45 minutes selon les bus. Nous avons visité la forteresse avec ses anciennes murailles et sa vieille ville aux jolies ruelles. Ibiza est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
La mode à Ibiza était alors, pour les filles, de porter un maillot de bain deux pièces noir mini mini et par dessus une robe en dentelle noire ou en une sorte de filet noir éventuellement rehaussé de brillants et de préférence ouverte jusqu'à mi-cuisse ou à la taille ou, encore mieux, relevée à l'arrière de façon à révéler une fesse! C'est très bien pour les filles jeunes et minces! Le malheur veut que ce soit une majorité d'autres qui en portent! Vous allez me trouver vieille ronchon mais tant pis!
Après Sant Antoni nous avons continué de remonter la côte NW pour aller dans un premier temps à la cala de San Miquel mais nous avions 25 nds de vent dans le nez, non annoncés, et nous avons choisi de nous arrêter à mi-chemin à la cala Sant Agnes devant une très jolie et haute falaise à la formation intéressante.
A proximité, juste avant en fait, cet îlot percé...
En se dirigeant vers la Cala de San Miquel on passe devant la magnifique pointe de Ses Torretes...
Le lendemain nous étions à la cala San Miquel, extrêmement bien protégée tant elle est enfoncée dans les terres. D'un côté de jolies falaises donnant sur une eau bleu turquoise, de l'autre un immense hôtel moderne s'étirant sur la falaise leur faisant face... Dommage!
MAJORQUE
Le lendemain nous avons mis les voiles sur Palma de Majorque. Façon de parler car ce fut beaucoup plus de moteur que de voile! Nous étions à Palma un peu avant 18h et avons mouillé juste devant la cathédrale.
Ce qui est bien quand on vieillit c'est qu'on oublie les choses donc nous avons redécouvert la ville de Palma, sa cathédrale, le palais royal, les bains arabes... comme si c'était la première fois! A se demander si nous les avions vraiment visités... A vérifier!
La cathédrale de Palma ...
La chapelle du Saint-Sacrement est une des plus étonnantes avec l'installation artistique qui y est intégrée...
Il s'agit d'une oeuvre artistique de l'artiste majorquin Miquel BARCELÓ qui fut inaugurée en 2007 par Juan Carlos.
Le cloître...
Le Palais Royal de l'Almudaina est proche de la cathédrale. Il date du XIII ème siècle mais est parfaitement préservé... Une partie est réservée à la famille royale espagnole et ne se visite pas.
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N'est-ce pas superbe? |
Nous avons aussi été éblouis par la Llotja ou Longa ou encore en français la Loge de Palma, une merveille de l'architecture gothique, un bâtiment superbe qui se trouve sur le front de mur et qui accueille maintenant des expositions. Construite entre 1426 et 1448 elle tient à la fois du chateau et de la cathédrale. C'était la Bourse de Palma et un lieu de rencontre pour les commerçants.
Nous avons aussi beaucoup aimé la basilique Saint-François avec sa façade baroque et son cloître gothique...
Nous sommes aussi allés voir les Bains Arabes, pas beaucoup mieux que ceux de Grenade mais au moins ils étaient dans un très joli petit jardin.
Comme toujours nous avons eu beaucoup de plaisir à nous balader dans la vieille ville même s'il y avait déjà beaucoup de touristes dans certains quartiers...
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La mairie |
Nous avons découvert, pas très loin de la mairie, une maison ou plutôt un immeuble tout-à-fait étonnant, de style moderniste, l'équivalent catalan de notre Art Nouveau. Les architectes catalans les plus remarquables du mouvement, Gaudi, Domènech, Montaner, Rubió et Raspall sont allés sur l'île de Majorque pour réaliser certaines commandes dont cet immeuble.
A de nombreuses reprises nous sommes passés devant des étalages de charcuterie des plus alléchants...
Nous avons visité le musée Joan March, musée d'art moderne espagnol installé dans une magnifique maison aux superbes sols et encadrements de portes et de fenêtres en marbres de toute beauté. Le temps était assez couvert, il a même plu, nous étions pourtant en juin, mais cela ne nous a pas empêché de passer quatre belles journées dans la capitale majorquine!
Nous avons ensuite remonté la côte SE en faisant plusieurs escales. La première fut, Cala Pi, où nous avions mouillé il y a presqu'une vingtaine d'années de cela sur BICHIQUE avec Charles, Camille (Gagnon) et son fils Jules, escale d'une nuit seulement puis Cala Mondrago. Là nous sommes restés deux nuits pour faire des balades de part et d'autre de cette remarquable calanque en Y. Comme à Cala Pi beaucoup de monde sur les plages, des espagnols et des allemands. Une escale très agréable quand même...
Ensuite direction Porto Colom où nous avons pris un corps-mort pour trois nuits, histoire de pouvoir louer une voiture, de visiter l'intérieur de l'île et de fêter les 76 ans de François, le 8 juin, dans un restaurant. Sur les conseils de Charles et de la loueuse de voitures nous nous sommes concentrés sur la Sierra Tramontana, cette chaîne de montagnes qui borde la côte NW. Cela aurait été mieux si le temps n'avait pas été couvert, toujours à la limite de la pluie. Visite qui aurait demandé au moins trois jours mais cela nous a permis de visiter l'intérieur et de voir combien cette sierra est belle.
Nous avons essayé de visiter à Valldemossa la maison où vivaient Chopin et George Sand. Nous sommes très naïfs : en cette saison de l'année il faut s'y prendre très longtemps à l'avance, réserver et y arriver très tôt le matin pour espérer trouver une place de parking. Tout ce que nous avons réussi à faire, avec bien du mal d'ailleurs, c'est traverser la ville ce qui nous a permis de voir la foule qui s'y pressait et les queues qu'il fallait faire pour céder aux sites! Ceci dit, la petite ville est très jolie, nichée dans un écrin de verdure comme le montre la photo ci-dessous.
Les habitants des Baléares se sentent différents des espagnols du continent et ont obtenu, comme les bretons ou les corses chez nous, que les informations officielles soient écrites en espagnol/ castillan ET en baléare/proche du catalan comme sur ce panneau.
Le restaurant pour l'anniversaire de François a été décevant : on avait décidé de faire un repas de tapas et on a cherché un resto avec de très bons avis. On l'a trouvé mais au tout dernier moment, allez savoir pourquoi, on a décidé de manger une paëlla. Funeste erreur : pour les paëllas il n'y avait pas pire resto ( on l'a lu après) et effectivement elle était infâme! Tant pis, on se rattrapera pour notre anniversaire de mariage début juillet!
Le 9 juin nous repartions pour cala Barcas ou Varquas, superbe cala, belles balades tout autour et le 10 cala Agula ...
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La couleur de l'eau n'est-elle pas extraordinaire? |
Trois jours très agréables dans ces jolies calas et le 11 juin, il fallait avancer, départ pour Minorque.
Mer très calme, peu de vent, traversée de six heures dont les deux tiers au moteur avec deux épisodes à la voile.
MINORQUE
Nous mouillons dans la petite cala Degolador juste à l'entrée et à droite du chenal qui mène au port et aux marinas de Ciutadella. Tout seuls à notre arrivée nous nous sommes retrouvés à une bonne dizaine de voiliers les jours suivants mais étrangement il n'y a eu aucun problème. Mouillage TRÈS rouleur quand nous y étions mais nous devions absolument y faire escale pour aller chez les accastilleurs du coin : nous avions besoin d'acheter un nouveau réservoir pour notre petit Yamaha Malta fêlé, une ancre de 10kg nécessaire ici pour faire un mouillage bahamien ( avant-arrière) et autres bricoles. Nous avons trouvé un endroit où laisser notre annexe, dans un petit recoin à gauche juste avant le pont métallique.
La vieille ville de Ciutadella est vraiment très jolie et mérite une visite.
La ville nous a beaucoup plu et nous ne sommes repartis que quatre jours après notre arrivée. Ensuite une nuit à Cala San Saura, une baie très vaste, trop vaste, sans grand intérêt mais sur notre chemin puis direction Cala Galdana qui serait merveilleuse si elle n'avait été enlaidie par le construction d'un gigantesque hôtel d'une quinzaine d'étages qui barre totalement le fond de la cala principale. On le voit depuis plusieurs milles! Comment les espagnols ont-ils pu laisser faire cela?
On nous avait recommandé de nous arrêter là car on peut y prendre un bus pour Ciutadella où nous devions aller récupérer nos commandes chez Yamaha et Nautic Centre. D'ailleurs cela a très bien fonctionné.
Le 17 juin au matin nous avons mis les voiles, enfin... le moteur, pour Cala Coves ou Covas selon les sources, une cala en Y magnifique. Depuis quelque temps déjà en longeant la côte on pouvait apercevoir dans les falaises des cavités de belle taille, cavités que l'on allait retrouver en grand nombre dans cette cala...
Cala Coves est une cala mythique pour notre famille : il y a plus de vingt ans, du temps de notre voilier BICHIQUE, nous y avions passé plusieurs jours avec nos deux fils, alors encore très jeunes ados. C'est une superbe cala entourée de très hautes falaises creusées de cavités remontant à l'époque talayotique et même, selon certains, prétalayotique. Il s'agirait d'une nécropole. A l'époque où nous y étions, toutes les cavités étaient ouvertes et nombreuses étaient habitées par des hippies. Ils y vivaient entièrement nus. Nous avons le souvenir inoubliable d'un hippy nu qui jonglait, fort bien d'ailleurs, sur une planche à voile ( sans la voile)! Depuis, la plupart des cavités ont été fermées par une grille ou le plus souvent une plaque d'acier plein. On peut cependant encore entrer dans certaines d'entre elles. Cala Coves attire de nombreux touristes. Ils viennent s'y balader, y pique-niquer et surtout y nager et y faire du snorkeling car l'eau y est merveilleusement cristalline. De fait l'endroit est très beau! Mais il est difficile d'y trouver de la place car elle est toute petite. Nous avons eu de la chance : il y avait quatre bateaux à notre arrivée, ce qui est déjà peu et le dernier jour il n'y avait plus que nous! Un bateau sans occupants y semble ancré à demeure dans la cala de gauche en entrant...
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Je n'ai pas retouché les couleurs de cette photo! |
Puis ce fut direction la côte Est et Mahon.
Il y a trois solutions quand on arrive en bateau à Mahon : soit on prend une place dans l'une des marinas, soit on prend une place sur l'une des îles flottantes en étoiles dépendant de l'une ces marinas ( je pense), soit on jette l'ancre dans le mouillage qui se trouve à droite dans le chenal d'entrée entre le fort de la Mola et l'île du Lazaret de Maó au large de la cala Teulera. Nous avons choisi cette troisième solution. C'est un peu loin de la ville mais avec notre annexe et son moteur de 15 CV nous y étions rapidement. Quand on mouille il faut juste faire attention à ne pas se trouver dans le chenal des bateaux de charter quand le vent ou le courant tourne. Le chenal est signalé par des bouées et nous n'avons pas eu de problème bien que pas loin de ce chenal. Au fond un petit canal relie le mouillage au chenal d'entrée.
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le mouillage |
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une des îles flottantes |
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le canal reliant le mouillage au grand chenal |
De ce mouillage on est à deux, trois centaines de mètres du forteresse Isabelle II dite aussi Forteresse de la Mola.
C'est une des plus grandes forteresses d'Europe. Construite entre 1848 et 1875 c'est un des meilleurs exemples de l'architecture militaire du XIXème siècle. Il s'agissait de défendre Minorque contre les attaques de l'armée britannique qui recherchait une base défensive contre les... français bien sûr! Elle est composée de dix fronts, tant pour la défense terrestre que pour la défense maritime. Son état de conservation est excellent parce qu'elle a été très bien construite, qu'elle n'a pas servi car devenue presque tout de suite obsolète suite à une révolution dans la technologie de l'artillerie. On y a de très jolis points de vue sur la mer et la ville de Mahon. Pour toutes ces raisons elle attire de très nombreux touristes.
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le mouillage vu de la forteresse |
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l'intérieur de la poudrière qui venait d'être restaurée, l'étage |
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la poudrière, le rez de chaussée |
Un très bel endroit où nous avons passé entre deux et trois heures à admirer et à lire les panneaux explicatifs très intéressants!
A Mahon aussi nous avons de très bons souvenirs : avec Paul et Charles âgés d'environ 11 et 13 ans nous avions entre autres visité la célèbre fabrique et la boutique de gin Xoriguer ( prononcer Chorigueur) où l'on pouvait, et peut encore, goûter tous leurs produits ( gin nature, à la camomille, aux herbes, au caramel, au cacao, au café, à la rose... que sais-je encore!) : nous n'avions pas trop surveillé nos garçons et ils en sont ressortis un peu/pas mal éméchés!!!... Ils disent que ce fut leur première cuite!
Mais bien sûr Mahon ne se limite pas à sa distillerie de gin! C'est une ville très agréable et vivante. Nous nous sommes beaucoup baladés dans le quartier historique auquel on accède par un ascenseur! Un luxe! La ville comporte effectivement deux niveaux. On voit l'ascenseur, tout en verre, à gauche de la photo ci-dessous.
Nous n'avons pas été impressionnés par l'église du Carmel ni par la cathédrale Santa Maria
(payante alors qu'elle n'a rien d'extraordaire, son bel orgue peut-être...), très proches l'une de l'autre.
Nous avons visité le musée de Minorque : très bien! Il explique en particulier clairement ce qu'était la culture talayotique ( pré-talayotique et post-talayotique aussi). Très rapidement ( je reprends ce qu'en dit Wikipédia ) c'est " une culture préhistorique qui s'est développée dans la partie orientale des îles Baléares à partir de la fin du 1er millénaire av. JC, durant l'âge de bronze et l'âge de fer. Elle tient son nom du mot talayot, désignant une construction emblématique de cette période. Voici quelques photos de talayots.
La cour intérieure du musée...
La vieille porte de la ville...
Une des rues pavées...
Sur le côté gauche du chenal menant à la ville s'ouvrent de petites baies très animées bordées de boutiques et de restaurants où il fait bon se promener ou s'arrêter de jour comme de nuit...
Presque tous les jours nous avons acheté des "ensaïmadas", la spécialité pâtissière des Baléares : ce sont des pâtisseries en forme de gros escargots, extrêmement légères, nature (à peine saupoudrées de sucre glace), mes préférées, ou fourrées de crème, chocolat, confiture ou autre... Un conseil : les acheter en pâtisserie et pas celles dans des boîtes en carton que l'on trouve partout et que l'on peut emporter en voyage ( c'est sûrement pratique mais elles sont tellement moins fondantes ... et sûrement pleines de conservateurs!). Pour moi les meilleures sont celles de Ciutadella... Vous pouvez me croire, je suis une grande gourmande devant l'Eternel!
Mais Mahón, où nous avons finalement passé cinq jours, aura aussi été l'occasion de vraiment connaître et apprécier Emma et Pascal sur le bateau RHAPSODY IN BLUE avec qui nous avions agréablement échangé à la laverie de Ciutadella. Ils étaient avec deux bateaux amis du même port d'origine qu'eux, Le Canet près de Perpignan : NIOTA avec Julien pour skipper et LABELVIE avec Sonia et Claude. Nous avons peu connu Julien, davantage Sonia et Claude qui ont finalement décidé de quitter leur "isla flotante" tout près du port pour venir passer les deux derniers jours dans notre mouillage. Toutes des personnes charmantes, chaleureuses, gentilles... Emma et Pascal sont partis en septembre pour un tour du monde et dans un premier temps pour un tour de l'Atlantique. Au moment où j'écris ( 20 janvier 2024) ils viennent de partir de Ténérife dans l'intention d' aller direct sur la Guadeloupe. Avec eux nous avons beaucoup parlé bateau, escales, matériel indispensable, approvisionnement, etc, etc... En fait ils étaient déjà très au fait de ce qui les attendait et je pense que nous n'avons fait que renforcer leur envie de partir!
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En maillot de bains, Emma et Pascal; plus habillés Sonia et Claude (... et François ) tous sur LABELVIE |
Le dimanche 25 juin à 20h nous leur avons dit au revoir et sommes partis pour le nord Sardaigne : cela voulait dire naviguer pendant deux nuits, ce que je n'aime toujours pas..., mais nous voulions être sûrs d'arriver à Porto Torres, le grand port du golfe d'Asinara, de jour. Nous pensions arriver vers 10h le mardi matin mais nous avons dû ajouter 30 milles à notre navigation et ne sommes arrivés qu' à 17h, chose que j'expliquerai dans mon prochain article sur notre périple en Sardaigne et notre retour sur la France...