mercredi 24 juin 2009

SAN ANDRES, PROVIDENCIA ET CAYO VIVORILLO OU EN ROUTE VERS LES BAY ISLANDS (HONDURAS)

(du 19 au 29 mars 2009)

Le jeudi 19 mars nous avons quitté Colon et repris la mer en direction du nord pour aller à San Andrès et à Providencia où des amis plaisanciers nous attendaient.

San Andrès et Providencia sont deux îles au large de la côte nord-est du Nicaragua. Anciennes colonies britanniques, longtemps très appréciées des pirates qui s’attaquaient aux galions espagnols, elles appartiennent désormais, bien que très éloignées de la mère patrie, à la Colombie, laquelle s’en souciait fort peu jusqu’à il y a quelques années. Maintenant elles attirent beaucoup les vacanciers colombiens, surtout la première.


San Andrès toute étirée du nord au sud est toute plate et est trois fois plus petite que sa sœur.
Sa capitale, du même nom, n’est pas bien jolie : ses immeubles de béton construits il y a quelques dizaines d’années (et heureusementdésormais interdits ) l’enlaidissent et seule une longue et large promenade qui suit le bord de mer très agréable avec ses cafés en terrasses, ses restaurants et ses petites boutiques la sauve. C’est une ville moderne où l’on trouve à peu près tout. Elle rappelle assez les stations balnéaires de la côte espagnole et, comme elles, attire une foule de touristes.






Nous sommes restés deux jours à San Andrès. Nous avons loué une petite voiture genre voiture de golf et en avons parcouru toutes les routes (à une vitesse maximum de 20 km/h et pourtant les accidents ne manquent pas!). Le tour en fut vite fait !


















Nous avons découvert de jolis paysages marins, quelques belles maisons de bois peint de couleur vive comme presque toujours dans les Caraïbes, apparemment anciennes mais très bien entretenues, une élégante église, de bois elle aussi.






































Nous avons goûté, dans un petit resto de bord de route, aux « pastellès », une préparation à base de riz, tomates, poulet et herbes qu’ils font cuire emballée dans une feuille de bananier au barbecue. Très bon !




Bien reposés après la traversée depuis Colon qui n’avait pas été facile nous sommes repartis pour Providencia, à 90 kms au nord, où nous avons retrouvé, après une nouvelle traversée le vent dans le nez, nos amis de Panonica, Michel et Rosine.


Là on se trouve dans un tout autre monde! Si l’île est beaucoup plus grande, sa population l’est nettement moins : 4500 habitants seulement pour Providencia, 75000 pour San Andrès et on le ressent! C’est aussi une île montagneuse d’origine volcanique et là encore les paysages diffèrent. Sa capitale San Isabel est un tout petit village sympathique aux maisons de bois peint parfois sur pilotis.
























Ici tout est plus calme, plus lent. Les touristes eux-mêmes ne sont pas les mêmes! Nous y avons passé quatre jours bien relaxants à découvrir l’île à pied et en scooter, à nous baigner et faire du snorkeling, à aller sur internet pour ne pas avoir trop de retard dans notre courrier…



































































Le coin que nous avons préféré est peut-être l’île de Santa Catalina reliée à San Isabel par un petit pont de bois d’où l’on a entre autres une jolie vue sur la baie et sur Morgan’s Ass (= le Derrière de Morgan, Henry Morgan, le terrible pirate gallois qui entre autres joyeusetés a totalement détruit la première Panama City) et sur laquelle se trouve aussi Morgan’s Head (= la tête du même Morgan), un rocher qui vu de la mer évoque effectivement sous un certain angle une tête.



A Providencia nous avons rencontré une française attachante, Marie, qui y vit depuis plus de vingt-cinq ans, a récemment perdu son mari et a décidé de continuer à y vivre grâce à un petit commerce pour touristes ( thé, café, gâteaux, fruits de son jardin, artisanat local, livres d’occasion en toutes les langues…).


Nous avons beaucoup aimé Providencia et nous y arrêterons certainement quand nous redescendrons vers le Panama fin 2009 ou début 2010.


Après ces quelques jours de farniente à Providencia nous avons repris la mer ( ou peut-être qu’elle nous a repris, comme dirait Renaud) direction le nord puis l’ouest en vue d’atteindre l’îlot Vivorillo, escale bienvenue sur la route des Bay Islands ( trois îles au large de la côte nord du Honduras) où nous sommes arrivés après 40h de navigation correcte.

C’est un îlot quasiment désertique et actuellement inhabité mais quelques ruines et des bassins laissent penser que quelqu’un avait dû essayer d’y démarrer une petite entreprise de pêche. Actuellement des pêcheurs y stockent toujours des casiers à langoustes. Mais de langoustes, nous nous n’en voyons pas beaucoup ni en snorkeling ni auprès des pêcheurs!








Une île donc qui n’est pas vilaine mais qui ne présente vraiment d’intêret que celui de nous permettre de nous reposer avant la trentaine d’heures de navigation pour Guanaja, la première des îles du Honduras.


Les Bay Islands (Guanaja, Roatan et Utila ) seront d’ailleurs le sujet de notre prochain article.

A bientôt!

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