jeudi 8 octobre 2020

LES BAHAMAS 2 : RUM CAY - LONG ISLAND (CALABASH BAY) - GREAT EXUMA ( GEORGE TOWN)

 RUM CAY

(du 1er au 3 avril 2019)

 

Rum Cay est une île très plate.




Appelée Mamana par les indigènes indiens elle fut rebaptisée Santa Maria de la Conception par les espagnols qui n’eurent de cesse de réduire la population en esclavage. Elle prit son nom actuel de Rum Cay après qu’un navire chargé de rhum y fit naufrage. 

Le seul lieu habité est Port Nelson avec une jolie petite église (anglicane et épiscopalienne ??), une petite boutique, un bar où on n’a vu personne...





…une très belle plage, quelques maisons cossues, certainement d’américains, devant lesquelles étaient amarrés de beaux bateaux à moteur, un point c’est tout !  





Là aussi nous avons dû mouiller loin de l’île car le fond manquait de profondeur.




Nous y avons passé la nuit puis nous sommes revenus sur Long Island, le nord-ouest de l’île cette fois, Calabash Bay.





LONG ISLAND ( Calabash Bay)

(du 4 au 7 avril 2019)

 

Déjà en approchant, la côte avec ses falaises blanches nous a tout de suite paru intéressante, car différente de ce que nous avions vu jusqu’ici aux Bahamas...




Nous sommes entrés par la passe du milieu où il y avait 5m d’eau et avons mouillé tout au nord de la baie dans une belle eau turquoise. 






Le premier jour nous avons fait une longue marche de 4 kilomètres  jusqu’à la Pointe Santa Maria, un promontoire sur lequel a été construit un monument en mémoire des Lucayans, indiens indigènes de ces îles, et de Christophe Colomb … qui les a exterminés!  





De là on a une vue magnifique sur la côte très découpée à cet endroit et sur l’intérieur de l’île. Nos efforts sous un soleil intense ont été bien récompensés! 







Au retour, à mi-chemin, on a eu la chance d’être pris en stop par un pick-up qui nous a amenés jusqu’à notre dinghy. 




De là on a continué jusqu’à des pontons pas trop loin du village de Seymours. Il était midi et un monsieur est allé chercher la commerçante qui avait fermé sa boutique pour la pose de midi. Même pauvre approvisionnement que partout ailleurs mais on a trouvé des steaks congelés qui se sont avérés très bons et les BRITA des « ribs » qu’ils feront sur leur barbecue. Jusqu’ici on a acheté très peu de choses dans ces îles car nos amis de BALOO et de ROXY avaient bien insisté sur le fait qu’il fallait faire un gros approvisionnement, de fruits et légumes frais mais aussi de tout, avant de venir aux Bahamas. Tout est extrêmement cher ici. J’ai acheté 5 petits rasoirs Bic, la sorte la plus ordinaire, pour 5 US $ / 4.5 €. 


Hier nous sommes allés pour la première fois dans le resto d’un « resort ». Nous avons payé 55 US $ (environ 48€) deux punch au rhum, une bière et deux petites salades de lambi! Ce sont les taxes qui font grimper les prix et il faut penser à les ajouter quand on veut avoir une idée du prix des choses…! Ceci dit c’était très agréable et sympa, nous étions avec Klaus et Brita ( BRITA) et Serge ( GAFFEUR).







Nous avons essayé encore une fois de trouver des lambis ou des langoustes, en vain, mais le snorkeling autour du récif sous la maison de bois abandonnée n’était pas inintéressant. On a essayé le long du grand récif de part et d’autre de la passe : il n’y a rien!



GREAT EXUMA (George Town)

 (du 7 au 12 avril 2019)

 

Great Exuma où nous venons d’arriver (depuis Rum Cay) est la plus grande île de l’archipel des Exumas qui compte 360 îles (ou îlots) dont certaines sont privées et qui s’étire sur 60 kms.  Georges Town en est l’agglomération principale et comporte un ou deux milliers d’habitants selon les sources. 




Nous avons mouillé sur la côte ouest de Stocking Island qui fait face à la ville de George Town. Nous y étions assez bien protégés des vents principaux. Nous étions devant la plage principale de l’île, une belle plage de sable blanc fin, pas très loin du célèbre bar Chat’n Chill que tous les navigateurs au long cours connaissent. Ce qui nous intéressait surtout était le Conch Bar qui sert des lambis au bord de cette plage. Malheureusement nous y sommes allés un dimanche et c’était fermé. Un bon nombre de grosses raies pastenagues nageaient aux alentours attendant que le restaurateur leur jette les entrailles des lambis! Sous les filaos de la photo ci-dessous se cachent le Chat’n Chill et le Conch Bar.





Nous avons fait le tour de Stocking Island en annexe : jolies plages côté ouest avec ici et là de belles villas modernes, appartenant presqu’immanquablement à des américains et beaux paysages marins côté atlantique. Nous l’avons aussi découverte à pied et sommes montés jusqu’en haut du Beacon Hill où se trouve les restes d’un ancien phare.





George Town, sur l’île de Great Exuma juste en face de Stocking Island, est la seule petite ville/gros village où on peut s’approvisionner dans les Bahamas. Il y a un petit supermarché, Exuma Market, où l’on trouve beaucoup de choses entre autres du frais (fruits et légumes). Les prix sont exorbitants : 5€ pour un pot de confiture d’une marque peu connue, 5€ 50 pour du pain tranché,  10€ pour un ananas… Comme nous avions pas mal de stock nous avons limité les achats. Les légumes et fruits vendus en supermarché sont réfrigérés depuis leur lieu de production et il faut les manger très rapidement car ils ne se gardent pas. Quelques bahaméens vendent quelques fruits et légumes de leur production, au même prix, mais eux tiennent longtemps. Il est vrai que le sol de ces îles paraît très pauvre et très peu en cultivent. La culture hors sol devrait être possible. Tout vient par avion ou bateau de Floride d’où les prix!

 





En plus du supermarché (de la taille d’un petit supermarché chez nous) il y a une jolie petite église anglicane, un complexe administratif à l’architecture typique de l’île de Nassau, nous a-t-on dit ( ?), pas grand chose d’autre. 











Pour visiter Great Exuma nous avons loué de petites motos avec Brita et Klaus. Au nord se trouve Rolleville et au sud Rolletown : Rolle est le nom d’un colon anglais, John ROLLE, qui, à sa mort en 1835, fit don de toutes ses possessions sur l’île à ses esclaves.  Fait assez rare pour qu’on le signale !

 




Au nord se trouve Rolleville et au sud Rolletown : Rolle est le nom d’un colon anglais, John ROLLE, qui, à sa mort en 1835, fit don de toutes ses possessions sur l’île à ses esclaves.  Fait assez rare pour qu’on le signale. 

Les paysages sont beaux, les plages superbes et quasi désertes…


 






Il y a beaucoup de bateaux sur ou près de Great Exuma, surtout américains donc il y a le « net » sur le canal 72 tous les matins à 8 heures avec leurs mots de bienvenue aux bateaux nouvellement arrivés qui se présentent les uns après les autres, avec leurs voeux de bonne continuation à ceux qui disent au revoir et merci avant de quitter la zone, avec leurs nombreux renseignements et conseils sur où trouver quoi, avec leurs annonces de toutes les activités que l’on peut faire à George Town ( yoga, gym, loto…), avec les annonces des commerçants du coin. Exactement comme à Grenade avec les anglais! Cela nous est vraiment étrange à nous français, tellement plus individualistes! Nous avons rencontrés ces nets dans le monde entier, là où il y avait des anglo-saxons. 


Prochain article : la suite de la remontée des Exumas : White Bay Island, Lee Stocking island, Little farmers Cay... 

 



















































































 

mardi 15 septembre 2020

LES BAHAMAS 1 : de WEST CAÏCOS À LONG ISLAND

Carte des Bahamas 





Première partie du voyage dans les Bahamas :   
West Caïcos, Mayaguana, West Plana Cay, Acklins, Samana Cay, Crooked Island et Long Island ( Clarence Town) 




WEST CAÏCOS ( TURQUES ET CAÏQUES)
(20 mars 2019)


West Caïcos est l’île la plus à l’ouest des Turques et Caïques, l’archipel qui est dans le prolongement Sud-Est des Bahamas. C’est une petite île située sur le trajet entre Luperon et l’île de Mayaguana où nous voulions faire les formalités d’entrée aux Bahamas. De plus elle offrait une très bonne protection des vents d’Est, vents que nous avions à ce moment-là. Nous n’avions pas le temps de visiter les Turques et Caïques, de plus les taxes d’entrée dans ce pays, exorbitantes, nous en ont détournés!  





De Luperon à West Caïcos nous avons eu très beau temps, très belle mer et suffisamment de vent pour avancer tranquillement à la voile, sauf au départ et à l’arrivée où il y en avait vraiment trop peu donc ce fut « la risée Perkins ». 130 Mn effectués en une trentaine d’heures. Après-midi repos et nuit à West Caïcos puis nouveau départ pour Mayaguana le lendemain matin.  Encore moins de vent que la veille..., la route s’est effectuée à la voile appuyée par le moteur. 







MAYAGUANA ( BAHAMAS)
(21 mars 2019)




Arrivée à Mayaguana vers 14h avec la marée haute et le soleil bien haut dans le ciel : les conditions idéales pour naviguer à vue dans ces îles coralliennes!  La baie d’Abraham entre la côte sud de l’île et la barrière de corail qui lui est parallèle est très vaste, 5 milles de long sur 1,5 mille de large ( environ 9 km sur 3) mais seules certaines zones un peu plus profondes que les autres permettent le mouillage.  Avec notre tirant d’eau de 2m nous avions le premier jour choisi un mouillage assez près de l’entrée mais à 3 milles du fond de la baie et de la petite ville! Heureusement que nous avions notre hors-bord 15cv !  Nous étions tout seuls, les autres voiliers ayant été plus hardis que nous et étant allés mouiller au fond de la baie.





Le lendemain nous nous sommes davantage avancés et avons fait la connaissance des équipages de deux bateaux, Dawn et Jean-Pierre, des canadiens, sur BELLA JANE et Klaus et Brita, des allemands, sur BRITA. Nous n’avons pas pu faire les formalités le premier jour car c’était le 21 mars donc il y avait une marée d’équinoxe et pas assez d’eau dans le canal d’accès des annexes. 





Nous y sommes retournés le lendemain matin avec la marée haute et là, pas de problème! Les formalités d'entrée aux Bahamas ont été faites rapidement et surtout tout dans le même bureau, ce qui n’est pas le cas partout, par exemple à Luperon d’où nous venions! Nous avons eu de la chance : ceux qui se sont présentés l’après-midi n’ont pas pu faire les formalités : le responsable venait de partir et ne reviendrait pas avant une semaine! Le petit village se compose d’une trentaine de maisons très ordinaires, de quelques églises, d’une agence BTC ( Bahamas Telephone Company) qui fait aussi vaguement office de banque, d’un bar ouvert seulement l’après-midi, d’une boutique où les étagères étaient peu remplies et du strict minimum. Ceci dit, je n’avais besoin de rien ayant fait, sur les conseils d’amis connaissant les Bahamas, le plein à Curaçao, Bonaire et Luperon. Le monsieur qui tient la boutique et le bar loue apparemment aussi quelques chambres. Rien de bien excitant donc. 




Nous sommes repartis le surlendemain matin pour West Plana, une île déserte à peu près à mi-chemin de la destination suivante, Atwood Harbour sur l’île de Acklins.



WEST PLANA CAY
(25 mars 2019)

Une eau turquoise extraordinairement limpide - on voyait parfaitement les rides de sable deux mètres sous le bateau - devant une longue plage de sable blanc étincelant. Nous avons voulu aller y marcher mais nous n’avons pu débarquer, de gros rouleaux déferlaient sur la plage et il fallait être dessus pour les voir. Des amis allemands rencontrés à Mayaguana avaient préféré aller dans une petite baie de la côte sud de l’île. Comme nous ils ont eu un peu de roulis mais rien de vraiment désagréable. Le lendemain nous repartions pour le nord de Acklins et la baie de Atwood Harbour. 



ATTWOOD HARBOUR au nord de l’île de ACKLINS
 (du 26 au ...mars 2019)





Malgré son nom ce n’est pas du tout un port, c’est une vaste baie assez  bien protégée sauf du vent du nord.  Nous nous y sommes retrouvés à quatre bateaux, BRITA et nous et deux bateaux de québécois, Serge sur GAFFEUR et Marie-Noëlle et Martin sur HEALER, très sympas eux aussi. 




Nous les avons invités séparément en attendant qu’ils fassent un peu connaissance. C'est assez rare mais François a un peu abusé du délicieux rhum amené par les québécois le deuxième soir. Il « en tenait une bonne » quand ils sont repartis et remonter le moteur 15cv de plus de 60 kg sur sa chaise et l’annexe sur les bossoirs avant d’aller se coucher n’a pas été une mince affaire!!!  
Il y a de quoi s’occuper à Atwwod Harbour. Les paysages marins sont jolis et les eaux cristallines. On peut remonter un peu une « creek » et voir de très nombreuses raies noires de belle taille, un mètre à un mètre cinquante. Il paraît qu’il y a aussi pas mal de tortues, François en a vu une venir respirer à la surface, c’est tout. Il y a aussi de petits requins. Les uns comme les autres viennent parfois tourner autour des bateaux. On peut aussi faire du très beaux snorkeling dans le récif de droite en sortant de la baie : de beaux coraux bien vigoureux, en particulier de magnifiques cornes d’élan, de nombreux poissons de toutes sortes, beaucoup de poissons-perroquets parfois de très gros; on a même vu un requin dormeur d’environ 1m à 1m50. Le tout dans une eau parfaitement limpide éclairée par un soleil de fin de matinée : magnifique!







Mais les habitations sont plutôt en mauvais état et on a une impression de pauvreté. On voit très peu de gens. Il faut dire qu'il fait chaud dans la journée et que les gens restent chez eux au frais.






Au beau milieu de l'île il y a une grotte, genre grotte karstique, avec un petit lac intérieur. On l'atteint en suivant une piste.







Le lendemain matin vers 8h nous sommes rapidement partis car le vent du nord a commencé à souffler et le mouillage est rapidement devenu intenable. Direction, la côte sud de l’île de Samana, à vingt milles au nord-est où nous serions bien protégés du vent du nord. Auparavant nous avons eu un peu de vent d’Ouest puis Nord-Ouest qui nous a amené un peu de houle donc un peu secoués. 



SAMANA CAY
(28 mars 2019)



Les îles des Bahamas sont tellement basses sur l’eau qu’on ne peut les reconnaître de loin en les approchant car rien ne les distingue… Cette photo ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à la première de mon récit sur Attwood Harbour !
Nous étions à Samana en un peu plus de quatre heures, encore une fois au moteur car le vent de dix noeuds mais de face ne nous permettait pas d’avancer et nous voulions être avec le soleil de la mi-journée pour entrer dans la passe très étroite. 





Pendant longtemps on a cru que Christophe Colomb lors de son premier voyage en 1492 avait pensé découvrir les Indes en mettant pied à San Salvador. Cette théorie est remise en question de façon très sérieuse par de nombreux chercheurs qui pensent maintenant plutôt à l’île de Samana où nous venions d’arriver. Tout en nous baladant dans l’île nous imaginions la Santa Maria, la Niña et la Pinta au mouillage en dehors du récif et les chaloupes faisant des allers retours entre eux et la terre. Un des mouillages s’appelle d’ailleurs Colombus Anchorage… ce qui ne prouve rien du tout! 





On s'y est baladé et on y a fait un peu de snorkeling. On espérait trouver des lambis dans des fonds herbeux. De fait j’ai trouvé une belle grosse langouste dans un creux de rocher tout près de l’ancre de l’annexe. J’ai fait appel à nos nouveaux amis québécois de GAFFEUR et HEALER qui étaient dans l’eau tout près et ils sont venus avec leurs « Bahamian slings », les seules armes autorisées pour les attraper ici. Ils en ont vu une petite à côté dont ils se sont occupés et la grosse en a profité pour se sauver! Dommage! Mais la petite était bonne quand même. On va s’acheter une sling à George Town! 

Le soir veille de notre départ pour George Town dîner sur YOVO avec Brita et Klaus.








CROOKED ISLAND ( LANDRAIL SETTLEMENT)

( 30 mars 2019)

 

L'arrivée...






Très beau mouillage devant une magnifique plage de sable blanc étincelant. Des dauphins étaient là pour nous accueillir...




BRITA, le beau voilier de nos amis Klaus et Brita, était mouillé à quelques brasses de nous...






Malheureusement nous étions un peu loin du village mais plus près, le mouillage ne tient pas bien! 

Les habitants se sont creusés dans le corail un mini port intérieur avec des chicanes, très bien protégé, heureusement accessible en dinghy. 








Comme sur les îles déjà rencontrées les maisons nous paraissent de construction fragile (surtout les toitures, aux charpentes bien légères) et de nombreuses maisons ont été dévastées par les cyclones JOAQUIN de 2015 et MATTHEW de 2016 et gisent là totalement abandonnées, parfois ouvertes à tout vent et entièrement vidées. Bien sûr certaines ont été réparées ou de neuves ont été construites à côté mais elles ne nous donnent pas l’impression de devoir mieux résister aux ouragans à venir. Par chance les Bahamas ont échappé à IRMA et MARIA en 2017 et seules, si l'on peut dire, les îles de Grand Bahama et Abaco ont subi les assauts de DORIAN en 2019 ( après notre passage). 






Comme sur les autres îles il y a ici un petit resto et un bar, une petite boutique où on a pu trouver quelques pommes de terre, des oignons, un peu de viande surgelée, du pain en plus des habituelles boîtes de conserves de base. Cette île est habitée par des Adventistes du 7ème Jour qui ne consomment ni ne vendent d’alcool. Les BRITA ont néanmoins réussi à trouver de la bière en demandant à un monsieur dans la rue.  Il les a amenés à un bar où on leur en a vendu et il la leur a même transportée jusqu’à leur annexe!  

Nous sommes allés nous promener sur la plage et en passant par le côté d’une propriété avons atteint une route parallèle à cette plage. De l’autre côté de la route se trouvait une grande étendue d’eau peu profonde, des marais salants abandonnés depuis très longtemps. On voit encore les murets qui les séparaient. Presque toutes les îles habitées en avaient et vivaient de leur exploitation jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée faute de rendement intéressant.


( les photos des marais salants ont disparu! A la place j'ai des photos noires avec un point d'exclamation dans un triangle!  Je suis en train de chercher le moyen de les récupérer...).

 

Du coup il reste sur ces îles du Sud-Est des Bahamas peu d’habitants qui gagnent quelqu’argent en tenant l’épicerie, en faisant du pain, des gâteaux, en ouvrant de temps en temps le bar ou le restaurant mais il n’y a plus de vie, plus d’animation… N’étant pas très belles ces îles n’attirent pas beaucoup de touristes. Avec les derniers cyclones et maintenant la COVID je me demande comment la population s'en sort... La terre n’a pas l’air très fertile et d’ailleurs nous n’avons pas vu de fleurs encore moins de jardins. Tout vient par bateau d’autres îles plus favorisées. Les jeunes sont dans les autres îles plus proches de la Floride où il y a du travail. Ceci dit les gens sont très gentils, ils vous saluent d’un geste de la main quand ils vous croisent en voiture, éventuellement s’arrêtent pour discuter un peu. Pour résumer, ici comme dans les îles précédentes, la population semble assez pauvre et la vie doit être bien monotone, voire triste…


 

LONG ISLAND ( CLARENCE TOWN)

(1er avril 2019)

 

Clarence Town est la capitale de Long Island. Elle paraît plus riche que les îles précédentes avec ses deux ou trois hôtels, sa marina, ses quelques restaurants, sa station essence, son commissariat, sa poste et son petit pub. Une petite ville en miniature. Nouveauté depuis que nous sommes arrivés aux Bahamas : ici les maisons sont en général en bon état et peintes de couleur vives, certaines sont même cossues. 













Clarence Town s’enorgueillit de deux églises, l’une catholique, l’autre anglicane, chacune ornées de deux tours assez étonnantes surtout la catholique.  Elles sont l’œuvre du même architecte.


La catholique Saint Paul et Saint Pierre...






... et l'anglicane, Saint Paul...






Là encore une population très réduite, moins de cent habitants. 

 

Clarence Town n’a pas été épargnée par les cyclones ces dernières années…






L’île vit du tourisme mais les cyclones plus fréquents et plus violents d'année en année sont une véritable source d'angoisse. La côte est belle et pour qui veut se reposer on ne peut trouver mieux.  Tous les sites de voyage vantent son Trou Bleu ‘(Dean’s Blue Hole) mais nous ne sommes pas allés le voir…





Il faut dire que nous ne sommes restés que 24 heures à Clarence Town et avons repris la mer pour Rum Cay. L'Île du Rhum,  tout un programme !

 


Suite de la traversée des Bahamas dans mon prochain article!

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