samedi 27 avril 2013

LE MYANMAR ou LA BIRMANIE - PREMIERE PARTIE ( Yangon et Mandalay)

(du 19 janvier au 5 février 2013)

Après six semaines passées en France et à peine remis du décalage horaire (7 heures par rapport à la France) et d’une bonne grippe pour Francine, nous sommes repartis trois jours après notre arrivée en Malaisie pour le Myanmar.



Le Myanmar est le nom donné en 1989 par la junte militaire à ce pays que les Français connaissent mieux sous le nom de Birmanie.

Située entre l’Inde au nord-ouest, la Chine au nord-est, le Laos et la Thaïlande au sud-est, le Myanmar a une grande façade maritime sur le golfe du Bengale et la mer d’Andaman. Sa surface est de 677 000 km2 et correspond donc à celle de la France et de la Grêce réunies. Le pays compte 55 millions d’habitants et se caractérise par une grande diversité ethnique (100 ethnies différentes environ).

En mars 2011 la junte qui dirigeait le pays d'une main de fer s'est autodissoute et a laissé la place à une administration soit-disant civile. Depuis, le "nouveau" pouvoir a montré de nombreux signes d'ouverture et les touristes affluent. Thein Sein, le nouveau président (élu par une assemblée composée d'anciens militaires!) et Aung San Suu Kyi, à qui les birmans vouent une dévotion sans faille, ont renoué le dialogue. Cependant le régime paraît aujourd'hui divisé, les changements réels tardent à venir et certains commencent à reprocher à Aung San Suu kyi une certaine apathie...

Pour parvenir au Myanmar, nous sommes partis de Johor Bahru, proche de la marina, et avons transité par Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie.

Voici le trajet que nous avons effectué ( Yangon, Mandalay, Bagan, Lac Inle, Bago-Rocher d'Or, Rangon). Les régions du Nord sont encore interdites au tourisme




YANGON



Arrivés à l’aéroport de Yangon, la plus grande ville de Birmanie et l’ancienne capitale, nous avons été pris en charge par un employé de notre hôtel et embarqués dans un bus vieux d’une bonne trentaine d’années et ayant à son actif plusieurs millions de kilomètres. Toute conversation était impossible à bord tant la carrosserie, le moteur et la suspension étaient bruyants, mais quelle rigolade !...



Nous avons traversé Yangon du nord au sud : une ville très délabrée, très peuplée et donc très active avec ses milliers de petits commerces sur les trottoirs.
L’hôtel Motherland Inn 2, simple mais propre, nous a bien plu avec l’accueil chaleureux du personnel qui fait beaucoup d’efforts pour parler Français et pour résoudre tous les problèmes de leurs clients. Par exemple, une des réceptionnistes a passé une bonne heure avec Geneviève et Francine à téléphoner à tous les hôtels sur notre futur parcours pour faire des réservations.

Le lendemain,nous sommes partis explorer la ville à pied et là nous nous sommes trouvés plus de cinquante ans en arrière et plongés dans l’Asie telle qu’on l’imagine : des immeubles lépreux couverts d’antennes paraboliques et, au milieu de tout ceci, des temples merveilleux aux coupoles recouvertes d’or, des trottoirs défoncés, une circulation dense avec camions, bus, voitures et « trishaws » (vélos avec un side-car pouvant transporter deux passagers dos à dos), des gargotes installées directement sur le trottoir, des milliers de boutiques vendant absolument de tout, même le dimanche.












De vieux camions chinois servent au transport de passagers


Le "trishaw" à trois places














La Birmanie est le pays des temples, pagodes, payas, stûpas ... Il est difficile de savoir quel terme employer.
Théoriquement on emploie le terme de patho/temple pour désigner les bâtiments religieux de structure carrée ou rectangulaire. Il sont généralement surmontés d'une structure décorative en forme d'épi de maïs.
Si le temple est un lieu de méditation on parlera de paya/pagode.
Et on utilisera le terme de stûpa pour désigner la structure pleine en forme de cloche qui contient les reliques du bouddha ou d'autres objets sacrés.

Le premier bâtiment religieux de Birmanie que nous ayons visité a été la pagode Botataung où est conservé un cheveu de Bouddha. En fait une petite mèche de Bouddha, ramenée à Yangon il y a 2500 ans, a été exposée à cet endroit de la ville avant d’être transférée à la pagode Shwedagon dans un autre quartier de la ville. Un des huit cheveux est resté sur place entraînant la construction de la pagode Botataung.





















Nous avons été frappés, et même choqués, par la quantité d’argent que les fidèles donnent d’eux-mêmes ou sont incités à donner en offrande. La suite de notre voyage en Birmanie nous permettra de constater combien le bouddhisme dans ce pays est assujetti à l’argent, essentiellement sous forme de dons en espèces dans des troncs, en billets déposés sur les statues ou bien en feuilles d’or placées sur ces mêmes statues.

Ensuite, nous avons visité, trop rapidement, la partie artisanale du grand marché Bogyoke. Nous voulions, en effet, réserver l’essentiel de notre après-midi à la célèbre pagode Shwedagon. Dans ce marché, nous avons pu admirer les fameux objets en laque souple de Birmanie dont nous reparlerons plus loin :ce sont des objets en vannerie extrêmement fine recouverte d’une quinzaine de couches de laque très délicatement décorés qui gardent la souplesse d’origine de la vannerie. S’y vendent aussi, en dehors de la bimbeloterie habituelle, des objets en or ou en jade et des pierres précieuses. 





François et Geneviève en grande négociation

Nous avons pu y changer des dollars américains, en billets neufs, les seuls acceptés dans le pays, à un taux un peu plus favorable qu'à l’hôtel. L’affaire a, en fait, été peu intéressante pour nous car le commerçant-changeur s’est arrangé, par un tour de passe-passe fort habile, pour nous dérober 200 dollars. Quel talent !...

Nous avons passé le reste de la journée à visiter l’extraordinaire pagode Shwedagon, joyau de Yangon. Une pure merveille que nous avons parcourue pendant plusieurs heures à la lumière changeante du soleil couchant.




Les petits stûpas qui entourent le stûpa principal étaient en réfection. Dommage pour les photos...





Shwedagon est probablement le monument le plus important du bouddhisme birman. Il y a 2500 ans, deux frères commerçants offrirent à Bouddha qui sortait d’un jeûne des gâteaux au miel. En remerciement, Bouddha leur donna huit de ses cheveux qu’ils remirent à leur roi de retour au pays. Celui-ci fit construire un stûpa pour les abriter. Ce fut le début de ce qui allait devenir la splendide pagode de Shwedagon qui consiste en un stûpa de 98m de haut recouvert de feuilles d’or et entouré d’une multitude de temples et autres pagodes et stûpas : un spectacle magnifique au soleil couchant.


On suit une longue et vaste avenue couverte au sol de marbre bordée d'innombrables petits commerces  et on découvre ceci...







Des milliers de fidèles parcourent les immenses allées...


Moines en bure orange 
Nonnettes en rose
Certains moines très recueillis

D'autres un peu moins...


Dans la religion bouddhique il y a un dieu pour chaque jour de la semaine, c'est-à-dire huit dieux car il y en a deux pour le mercredi, un pour le matin et un pour l'après-midi. Les fidèles ont une dévotion toute particulière pour le dieu du jour où ils sont nés, lui offrent des fleurs, de l'encens, de l'argent, l'arrosent d'eau certainement bénite et bien sûr le prient...











A la fin de la journée des fidèles s'activent pour nettoyer le sol de marbre...



Le jour commence à tomber...

Puis la nuit est là!


Nous quittons la pagode...

Dans tous les édifices religieux il faut se déchausser et visiter pieds nus et bien sûr remettre socquettes et sandales avant de repartir, les pieds bien sales! 


Une autre pagode, la pagode Sule au centre ville, malgré  quelques beaux stûpas et frises, ne peut soutenir la comparaison.







Le temple chinois non plus...




Le lac Kandawgyi permet une jolie promenade.





La pagode Shwedagon se reflète dans le lac





Nous avons également visité la synagogue Musmeah Yeshua de Yangon située en plein quartier musulman. La communauté judaïque, venue du moyen orient via l'Inde, comptait 2500 membres au début du XXème siècle. Ils ne sont qu'une vingtaine maintenant, selon la personne très dévouée qui s'occupe  de la synagogue depuis des années.






MANDALAY

Le troisième jour, nous avons pris le car de nuit pour Mandalay, ville située à 650 km au nord de Yangon. Arrivés à 5h du matin, nous avons heureusement pu nous réfugier dans notre nouvel hôtel au nom prometteur : Royal Guesthouse ! Peu de rois ont dû y descendre, mais nous l’avons néanmoins trouvé tout à fait agréable.

Après une nuit dans le "sleeping-bus" nous ne sommes pas bien frais...


Grande ville d’un million d’habitants, Mandalay n’est pas très spectaculaire. Elle est très connue des britanniques grâce au poème de Kippling « On the Road to Mandalay » qui a été mis en musique pour devenir une chanson célèbre. Kippling y évoque, sans avoir semble-t-il jamais mis les pieds à Mandalay, le romantique amour d’un soldat britannique pour une belle birmane.

Le palais royal de Mandalay a été totalement détruit par un bombardement en 1945. Seule subsiste la demeure royale en teck où vécut et mourut le roi Mindon. Son fils, à qui elle rappelait trop de douloureux souvenirs, la fit déplacer à l’endroit actuel, ce qui lui permit d’échapper à l’incendie causé par le bombardement. On voit encore, bien conservé, l’immense rempart qui entourait le palais royal.



Comme à Yangon, le spectacle dans les rues est fascinant. Certaines, les plus proches du centre sont bitumées,  les autres non et la circulation ne cesse d'en soulever la poussière. 

























Plaques de latex séchant au soleil

Nous avons vu des manèges semblables à l'île de la Réunion dans les années 1980 et en Tunisie dans les années 1990. Nous ne pensions pas en revoir un!



De temps en temps un pont enjambe un ruisseau-poubelle!

Tout autour du lac des appareils de culture physique sont à la disposition de la population. Ils sont très appréciés. Il y en a dans toutes les grandes villes de toute l'Asie du Sud-Est.

Partout dans les rues, à la ville comme à la campagne, il y a de petits réservoirs d'eau potable munis d'un gobelet où n'importe quel passant peut venir se désaltérer.

Un autre modèle de réservoir, joliment décoré

Nous sommes d'abord allés visiter la pagode la plus prestigieuse de la ville, la pagode Mahamuni, située à quelques kms au sud de Mandalay. Construite en 1784 mais reconstruite au XXème siècle suite à un          incendie. Elle est très kitch, très colorée et très populaire.






François portant un bermuda jugé trop court a dû se vétir d'un longyi !

Comme toujours on accède à la pagode par un long passage couvert où le commerce bat son plein. C'était le matin : un jeune moine y était venu quêter de la nourriture.



En s'approchant du sanctuaire les commerces disparaissent et laissent la place aux fidèles venus pour prier. Dans cette pagode les fidèles n'étaient pas traités de la même façon : les moines pouvaient prier juste devant le bouddha, les hommes dans une sorte de petit enclos derrière eux et les femmes derrière l'enclos des hommes.


Décoration sur les piliers d'accès à la pagode








Cette pagode abrite un bouddha de 4m de haut et visage en or lisse et  brillant  et au corps tout boursouffléà cause de milliers de petites feuilles d'or que les fidèles y collent jour après jour. Un spectacle fascinant! Les femmes qui veulent honorer le bouddha en lui appliquant des feuilles d'or doivent demander ce service à un homme...




Comme dans la grande pagode de Yangon les fidèles étaient nombreux à adorer le dieu de leur jour de naisssance.



Dans un bâtiment de la cour sont exposées d'admirables sculptures khmères en bronze qui, à l'origine, gardaient le temple d'Angkor au Cambodge. Les birmans croient en leur pouvoir protecteur et passent la main sur différentes parties des statues qui brillent.





A côté de la pagode Mahamuni, on voit des sculpteurs sur  marbre façonner des bouddhas  et autres sculptures pour temples et maisons privées, sans porter aucun masque de protection contre la poussière très fine produite par les disqueuses qu’ils utilisent pour dégrossir leur travail.








Personnellement nous les préférons sans peinture ni dorure!

A côté des sculpteurs des artisans fabriquaient divers objets en laiton toujours pour la décoration des pagodes.



Une autre attraction est la colline de Mandalay, sommée, bien entendu, d’une pagode. Il faut se déchausser pour pouvoir gravir les 1700 marches : seule Geneviève en a eu le courage, les autres, plus paresseux, préférant la montée en taxi. La pagode est peu intéressante, mais la vue sur Mandalay, le palais royal et l'Irrawady est assez spectaculaire.







Un "nat" . Les" nats" appartiennent au culte animiste en provenance de l'Inde. Tout être vivant ou non étant animé d'un esprit il faut se concilier ces esprits par des sacrifices. Les nats supérieurs comme ici protègent les lieux. Les nats inférieurs peuvent aider ou embêter les humains.



Du sommet de la colline on peut aussi voir la pagode Kuthodaw ( à droite) et la pagode Sandamuni ( à gauche) que nous sommes allés visiter deux jours plus tard.



La pagode Kuthodaw qui date de 1857 est vraiment impressionnante avec ses 729 stûpas étincelant de blancheur qui abritent  chacun une stèle d’albâtre reproduisant le canon bouddhique (=  la règle des décisions solennelles bouddhiques). Le Routard précise qu’à raison de 8h par jour, il faudrait 450 jours pour en lire la totalité! Nous avons renoncé…










La pagode Sandamuni toute proche est tout aussi belle. Autour de sa pagode dorée des stèles protégées elles aussi par de petits stûpas portent eux les commentaires du canon bouddhique. Nous y avons rencontré une jeune fille fort sympathique plus désireuse de discuter avec des européens que de vendre les petits gongs fabriqués par son grand-père... Elle nous a confié qu'elle n'aimait pas les touristes chinois qui ne daignent pas lui parler! Un groupe de jeune moines est aussi venu nous faire la conversation alors que nous quittions la pagode.










Au retour de la colline de Mandalay nous nous sommes fait arrêter dans une fabrique de feuilles d'or, ces fameux petits carrés que les fidèles apposent sur les statues du bouddha et qui servent aussi à décorer de nombreux objets précieux. L'or sous forme de petits lingots de 24g est martelé à la masse pendant une demi-heure. La plaque obtenue est découpée et les morceaux sont à nouveau martelés pendant une demi-heure, puis redécoupés et remartelés encore et encore. Finalement on obtient 700 feuilles d'or d'un millième de millimètre.





INWA,  SAGAING  ET  AMARAPURA

Une excursion d’une journée en taxi avec chauffeur nous a permis de voir les alentours de Mandalay, en particulier trois lieux situés au sud de l'ancienne capitale royale.
Partis de très bon matin nous avons pu voir un groupe de nonnettes partir à la quête de nourriture...

Première étape, Inwa, une île artificielle accessible au prix d’une traversée en pirogue du fleuve Irrawady. Avant d'y arriver ce joli spectacle de pêcheurs...


Au débarcadère des calèches emmènent les nombreux touristes jusqu’au très beau monastère de Bagaya tout en bois de teck comme la maison royale de Mandalay.





Sur le bord du chemin des jeunes filles bordent des nattes 

La campagne est parsemée d'édifices religieux, petits ou grands



Au bout de la balade en calèche le monastère de Bagaya. Construit en 1838 le temps et le brai de pétrole ont patiné sa belle structure en bois.











Personne dans la salle de classe pour les enfants défavorisés de la région ce jour-là ...

... le moine-professeur était en train d'instruire des moinillons



Deuxième étape, Sagaing où il y a encore plus de pagodes, stûpas et monastères sur les collines bordant l'Irrawaddy que dans la région d'Inwa! Il y en aurait plusieurs centaines..
Joli route pour y parvenir...




De toutes les pagodes c'est à celle de U Ponya que nous avons décidé de nous rendre car installée sur la plus haute colline.






Avant de rentrer nous en profitons pour aller voir travailler les artisans potiers...






... et artisans dinandiers, nombreux à Sagaing. On aime ou on n'aime pas mais il faut savoir que tout le travail est fait à main levée! Incroyable!










Troisième et dernière étape : Amarapura dont la principale attraction est le pont d’U Bein, long de 1200m et entièrement construit en teck en 1849.





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Le lendemain de notre virée au sud de Mandalay nous sommes allés visiter le monastère Shwenandaw.
Nous étions partis de bonne heure et avons rencontré un groupe de nonnettes qui, comme tous les matins,  partaient en quête de nourriture...  



Le monastère Shwenadaw était à l'origine la Maison du roi Mindon ( son deuxième nom), déplacée là par son fils, une initiative heureuse puisqu'elle n'a de ce fait pas disparu dans l'incendie qui fit disparaître le reste du palais royal. C'est un bâtiment exceptionnel, tout en teck, au toit extrêmement  ouvragé et aux panneaux finement sculptés. En anglais il porte le nom de Golden Palace Monastery car à l'origine le bois était en grande partie recouvert d'or.

















Pendant toute la visite une délicieuse petite fille d'une dizaine d'années s'attache à Geneviève qui finalement s'installe sur une marche et discute avec elle pendant un bon quart d'heure. Elle se raconte : elle est orpheline,  doit vendre des colliers de jasmin pour vivre, ne peut pas aller à l'école au contraire de ses frères et soeurs... Et surtout elle pose toutes sortes de questions sur nous. Quand nous la quittons elle a les larmes aux yeux et nous sommes, Geneviève et moi, toutes retournées. Elle nous a offert des colliers de jasmin en plus de ceux que nous lui avons achetés... Nous ne savons que faire et allons lui acheter ce que nous trouvons à la boutique du coin, du coca et des biscuits...



Cette petite fille porte le maquillage que portent tous les jours presque toutes les femmes et souvent les enfants des deux sexes en Birmanie. C'est une sorte de crème obtenue à partir d'un bois dont elle se recouvre les joues, voire le nez, le front et /ou le menton, parfois en y faisant des dessins de feuille comme ici. La crème sèche et donne un aspect mat et est censée protéger la peau.  La plupart du temps cela tient du barbouillage et les européennes que nous sommes ne comprenons pas qu'elles s'enlaidissent ainsi. Ici il faut reconnaître que c'est joli... Mais cela peut donner ceci...


... ou ceci!


Nous n'avons pas manqué avant de quitter Mandala d'aller au marché Zeigyo dont les étalages croulent sous les articles mais qui est bien sale. La majorité des birmans jettent leurs détritus à terre, crachent en particulier le jus de bétel que beaucoup mâchent... Les autorités ont voulu interdire la consommation de bétel et ont passé une loi en ce sens mais en vain : ils ont finalement fait marche arrière!  





Le 25 janvier nous quittions Mandalay pour Bagan.

Prochain article : Le Myanmar ou la Birmanie - Deuxième partie ( Bagan, le Mont Popa, le Lac Inle et le Rocher d'Or)



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