jeudi 25 juin 2009

LES BAY ISLANDS : GUANAJA, ROATAN ET UTILA ( HONDURAS )

(du 30 mars au 26 avril 2009)

De Vivorillo nous avons fait route sur les Bay Islands, trois îles au large de la côte nord du Honduras dont elles font partie : Guanaja, Roatan et Utila. Trois îles très réputées pour leurs eaux cristallines et de ce fait très connues des plongeurs, surtout Roatan et Utila.
La traversée qui a pris une trentaine d’heures jusqu’à Guanaja a été assez musclée, avec un vent, portant heureusement, qui est monté jusqu’à 35 nœuds (force 7 ou 8) pendant la nuit mais « Yovo » a bien aimé ( Francine un peu moins !).

De Guanaja, la plus à l’est, donc la première pour nous, nous retiendrons surtout sa « capitale » Bonaca , et une balade en bateau jusqu’à la côte nord-ouest en empruntant le canal qui coupe l’île en deux à hauteur de Bonaca.
La capitale est étonnante : elle est installée sur une île minuscule au sud-ouest de la grande île.







Son centre est de la terre ferme et tout le tour, assez large, est sur pilotis.








Les ruelles sont reliées entre elles par de petits ponts qui enjambent des canaux. Les bateliers doivent s’allonger pour passer sous les ponts à peine plus hauts que leurs pirogues ! A la différence de Venise l’eau des canaux est ici limpide.








Débarquement sur Guanaja avec les Panonica









C’est très animé en particulier à l’arrivée des bateaux...








Il y a beaucoup de gens dans les rues qui travaillent ou taillent une bavette, beaucoup de boutiques, d’ateliers de toutes sortes, de restaurants, de cafés… ; pas de voitures ni scooters – il n’y a pas de routes dans l’île - mais des chariots, des diables qui ne cessent de circuler dans les ruelles et bien sûr des bateaux pour approvisionner l’île. Les gens sont très gentils, accueillants ( les agents des douanes et de l’immigration en particulier, ce qui est bien rare !) ; on y trouve à peu près tout.






Comme ses deux sœurs Roatan et Utila, elle est beaucoup plus tournée vers la Grande-Bretagne et les USA que vers les pays hispanisants et l’Espagne. On le voit bien dans l’approvisionnement des magasins. Une île bien sympathique donc où nous avons passé des heures à regarder tout ce fourmillement.








Avec des français de trois autres bateaux ( Sylvie et Yves de Yvlys, Agnès et Gérard de Maggaë et bien sûr Rosine et Michel de Panonica) nous avons loué un bateau à moteur, avons traversé le petit canal (peu profond) qui coupe Guanaja en deux et sommes allés sur une jolie petite plage de l’autre côté de l’île.













Là nous avons fait du « snorkeling » et avons trouvé de très beaux fonds coralliens et de multiples poissons.






Nous avons repris la mer pour nous arrêter une vingtaine de milles plus à l’est à Roatan, très différente, toute en longueur ( 50km de long et entre 2 et 4 de large) et beaucoup plus touristique, plus chic …et plus chère. Nous avons fait deux mouillages, French Harbour au sud et West End au nord-ouest.




A French Harbour nous étions près d’un bel hôtel dont nous avons utilisé les facilités entre autres le club de plongée avec lequel nous avons fait deux sorties, une sur des épaves, l’autre sur un beau tombant. C’était bien mais pas aussi exceptionnel qu’on nous avait laissé entendre !




Quel est ce singe? le savez-vous?









ce que nous pensons être un agouti










Nous avons voulu aller visiter une sorte de zoo près de là, en fait un véritable « attrape-couillons » : certes il y avait de très nombreux iguanes d’une nouvelle espèce pour nous mais aucun autre animal en dehors d’un pauvre petit singe et d’un sorte de tapir qui tournaient en rond dans des cages minuscules! Cela ne valait certes pas le tarif prohibitif demandé. La ville de French Harbour elle-même est franchement laide et nous ne nous y sommes pas attardés.





West End est moins authentique mais beaucoup plus mignon.





Le tourisme s’y adresse à une clientèle plus jeune, plus fantaisiste, moins riche et cela transparaît dans le village lui-même : une route de terre bordée de petites baraques de bois peint, sans prétention mais gaies et accueillantes, un café, un club de plongée, un hôtel, une boutiques d’artisanat ou de fringues, un café, un club de plongée… et ainsi de suite sur deux kilomètres.






C’est à West End que Francine a fait une de ses plus belles sortie en snorkeling ( ou PMT – palmes, masque, tuba) avec Rosine (Panonica) et Sylvie (Yvlys). Nous avons également fait deux plongées bouteilles dont une absolument magnifique le long d’un superbe tombant : tortues marines et énorme mérou en prime !






Quelques jours plus tard nous abordions la troisième et dernière Bay Island, Utila.






Le plus d’Utila est que le touriste, très présent, s’y trouve cependant mêlé à la population locale, ce que personnellement nous recherchons avant tout et qui n’est pas le cas à Roatan. Nous avons mouillé devant East Harbour, le mouillage principal.



la rue principale d' Utila







Nous avons visité ce gros village en tous sens, avons par hasard découvert la maison du Facteur Cheval du coin.







Nous avons aussi traversé à pied l’île du sud au nord pour découvrir comme toujours sur la côte au vent une mer plus agitée car non protégée, des plages couvertes de bois flotté aux formes souvent intéressantes mais aussi malheureusement de multiples objets en plastique, fruits de la civilisation moderne, aussières, bidons, cuvettes, poupées injambistes, sandales...etc.







Nous avons fait une sortie avec le Centre Océanique de Recherche sur les Requins-baleines de l’île dans l’espoir de voir et de nager à côté de ces gigantesques et magnifiques poissons bleus à taches blanches, tout un après-midi de navigation à chercher les oiseaux et le « boil » (= bouillonnement) les annonçant pour finalement ne rien voir. Nous nous y attendions un peu car nous étions à la fin de la saison de leur passage mais espérions quand même.






Après avoir dit au revoir et merci à Michel de Paradise Diver, un canadien bien sympa (ci-dessus) qui nous a aidés à trouver un réparateur de frigo vraiment efficace nous avons quitté les Bay Islands et avons mis le cap sur Puerto Escondido ( = Port Caché) derrière Punta Sal où nous avons entendu et vu nos premiers singes hurleurs puis sur Tres Puntas et enfin Punta Gorda où nous devions faire les formalités d’entrée au Belize.













François se réjouissant à l'idée du prochain article que nous allons écrire sur le Belize!

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