vendredi 27 avril 2012

NOUVELLE CALEDONIE

Nous sommes partis de Luganville ( Espiritu Santo - Vanuatu  )  le dimanche 25 septembre à minuit et après une traversée facile de deux  jours  et demi  presqu’entièrement à la voile nous sommes arrivés à  Hienghène sur la côte nord-est de la Nouvelle Calédonie.

HIENGHENE




La baie de Hienghène est magnifique. Elle est gardée, pour celui qui arrive de la mer, à droite par « le Sphinx » et à gauche par « la Poule Couveuse ».








 Nous avons d’abord mouillé juste sous le Sphinx pour nous rapprocher plus tard de la côte. Il y a une toute petite marina à l’embouchure de la rivière Hienghène mais l’accès n’est possible qu’aux bateaux ayant très peu de tirant d’eau, problème d’envasement.  Désireux de nous dégourdir les jambes et de régler au plus vite les problèmes de formalités nous sommes tout de suite allés en annexe à la marina pour apprendre que la personne que nous avions eu au téléphone s’était trompée et que, si l’on peut bien y faire les formalités de douane et  phytosanitaires,  il nous faudra aller à Nouméa pour celles d’immigration sinon interdiction de s’arrêter à Ouvéa et Lifou ! Prochain car le surlendemain à 6h du matin pour un trajet de 6h30!









Nous avons pris notre mal en patience et avons visité le village. Très décevant : totalement artificiel, créé de toutes pièces autour de la marina-office du tourisme dans l’espoir d’attirer les visiteurs (quitte à leur raconter des bobards !), à peine quelques boutiques où l’on trouve peu de choses, un snack-bar fermé les ¾ du temps, mais quand même une laverie et un café-internet ! Il y a à proximité un collège( avec internat) avec une vue imprenable sur la baie. Nous avons donc vite eu fait le tour du village ! Avec l’annexe nous avons remonté la rivière, très large comme toutes les rivières de la côte est, sur plusieurs kilomètres. Et puis nous nous sommes reposés, les traversées étant toujours éprouvantes surtout quand elles sont courtes et que l’on n’a pas le temps de prendre le rythme.


L’aller en car sur Nouméa a été intéressant car c’était le jour et nous avons suivi une grande partie de la côte Est, très jolie, avant de traverser l’île à peu près à mi-hauteur pour redescendre par la côte ouest, plate et laide. Nous avons été contents de retrouver nos amis François et Geneviève qui nous ont hébergés pour la nuit et nous avons repris le car à 17H30 pour arriver à Hienghène à 1h du matin !! C’était un vendredi soir, le car était bondé et s’arrêtait à la demande pour déposer les gens qui travaillent à Nouméa la semaine et reviennent à la tribu le week end. Nous sommes arrivés au bateau à 1h30 !

De HIENGUENE A OUVEA

A 15h nous avons levé l’ancre en direction d’Ouvéa. A 8h du matin le dimanche 2 octobre nous étions à la passe d’Anemata et nous avons navigué pendant quatre heures dans l’immense lagon d’Ouvéa, une vraie mer intérieure, avant d’arriver à Fayaoué, la ville principale d’Ouvéa. La couleur de ce lagon est étonnante, turquoise d’un bout à l’autre, plus ou moins lumineux selon le ciel.



A un moment, peu après la passe, nous avons vu, à quelques dizaines de mètres de nous, à babord, quelque chose qui ressemble à un homme dans une annexe. On prend les jumelles : c’était un rocher qui par 35 mètres de fond se dressait à un ou deux mètres au-dessus de la surface del’eau !! Je ne vois pas ce que cela aurait pu être d’aiutre ! Il n’est mentionné sur aucune carte ! Si nous avions fait un quart de degré de moins, si nous n’avions pas regardé à ce moment-là, si cela avait été la nuit … si , si et si…nous aurions fort bien pu le percuter ! Nous avons passé le reste de la traversée à scruter le lagon… J’avais bien marqué le lieu sur notre carte mais une erreur de manipulation nous l’a fait effacer ! Dommage !

Un peu plus tard nous avons pêché deux beaux poissons, de, à vue d’œil, respectivement sept et cinq kilos, une espèce que nous n’avions encore jamais rencontrée. Après recherche dans la Bible du pêcheur il s’agit d’Aprons, dont les spécimens adultes du Pacifique sont réputés pour pouvoir être très chargés en ciguatera : nous les avons donc relâchés !

 
 
OUVEA
 
 
Ouvéa est la moitié droite d’un atoll et tout le lagon qu’il enserre. C’est une mince bande de terre où s’étirent quelques habitations, certaines un peu plus proches les unes des autres, à Fayaoué au centre et à Léniky au sud.
 
 


Est-ce dû au temps couvert et même pluvieux, au fait que nous y sommes arrivés un dimanche, jour où tout est mort dans ces îles, au fait que le lundi nous n’avons pas vu davantage de gens et très peu de vie mais nous n’avons pas apprécié Ouvéa. Même sous le pont de Léniky où nous sommes ensuite allés mouiller les tortues n’étaient pas au rendez-vous. Nous avons quand même pris quelques photos en souvenir… le bord du lagon à Fayaoué et à Leniky , des petites filles qui jouent sur le sable, la route qui longe le lagon, des gars qui jouent à la pétanque, les deux églises évangéliste et catholique de Fayaoué , un groupe de gens qui se baladent sur la deuxième route de l’île parallèle à la première mais en retrait…


Plage devant Fayaoué

Toujours à Fayaoué

Léniky

L'autre côté de Lénily

Yovo au mouillage à l'arrière-plan
























Là-dessus la personne que nous avons contactée pour faire l’expertise du bateau réclamée par notre future nouvelle compagnie d’assurance (la précédente nous ayant laissé tomber de façon à la limite de la légalité) nous propose un rendez-vous assez rapidement à Nouméa. Nous décidons donc de quitter Ouvéa, de laisser tomber Lifou et de nous rendre le plus vite possible à Port Moselle, la plus grande marina de Nouméa.

ARRIVEE DANS LE LAGON DE NOUMEA AU SUD DE LA GRANDE TERRE

Nous y étions le 6 octobre, après un jour et demi de navigation, un mouillage juste avant la tombée de la nuit dans la baie de Goro, immédiatement après la passe de la Havannah, et six heures de traversée du lagon de Nouméa.









La compagnie d’assurance avait exigé, en plus de l’expertise-évaluation du bateau, l’intervention d’un gréeur professionnel. Si l’expert a trouvé le bateau solide, sain, bien entretenu et bien équipé, le gréeur, quelqu’un de réputé sur la place, a trouvé notre gréement en très mauvais état. Comme nous avons fait changer ce même gréement il y a à peine cinq ans, il se demande si nous ne nous sommes pas fait bel et bien arnaquer. Pour le moins ils ne nous auraient pas tout changé, auraient fait un travail peu sérieux et ne l’auraient pas bien réglé ou pas réglé du tout. Ce dont nous sommes sûrs c’est que tout le travail a été fait quand le bateau était à sec et qu’ils ne l’ont jamais réglé en mer, ce qui est aberrant pour le gréeur ! De nombreux indices le confortent dans ce qui ne peut être qu’une forte présomption. Nous avons donc fait entièrement changer le gréement.

Dématage...











...et remâtage près d'un mois plus tard...

C'est Yannick qui nous a remâté. Le monde est petit : Yannick est ... le fils d'Etienne, notre guide à Ua Pou ( Marquises)!
Nous avons beaucoup discuté avec lui.
Il est très sympathique, a beaucoup de choses à raconter. Nous l'avons invité à prendre l'apéritif sur Yovo avec sa femme, originaire de Wallis,  très intéressante elle aussi ,,

Ca y est! Yovo est remâté! Il ne reste plus qu'à tout régler.

Nous n’avons pas trop d’espoir quant à un recours quelconque : les gréeurs de France vont dire que nous avons fait un demi-tour du monde avec ce gréement, dans des conditions difficiles et que c’est une usure normale…

Si nous avons trouvé au départ que la compagnie d’assurance avait des exigences bien abusives, nous nous en réjouissons maintenant car le gréeur a affirmé que toutes les conditions étaient réunies pour que nous démâtions et que nous avons eu beaucoup de chance que cela ne se soit pas produit !! Nous qui pensions en quittant la Nouvelle Zélande que nous avions remis Yovo bien en état !...

Avec ce problème de gréement nous n’aurons pas eu le temps de voir les autres îles Loyauté (Lifou et Mare) ni l’Ile des Pins, notre grand regret, mais nous aurons bien vu Nouméa et sa région de même que toute la Grande Terre dont nous avons fait le tour avec une voiture de location en compagnie de Geneviève et François d’Ultréïa. Six jours pour la visiter dans le sens des aiguilles d’une montre.

NOUMEA


Arrivée à Nouméa

En attendant la visite de l’expert et du gréeur nous avons parcouru à pied les baies qui bordent le lagon de Nouméa , les baies de l’Orphelinat, des Citrons et Anse Vata, un très jolie balade.







Nouméa n’est certes pas aussi jolie que d’autres villes d’outremer comme Saint-Denis ou mieux Saint-Pierre de la Réunion avec leurs belles maisons créoles, son centre a néanmoins un certain charme en particulier vers la Place des Cocotiers et la marina où Yovo démâté est resté près d’un mois.











Robes typiques des femmes de Nouvelle-Calédonie, sorte de robes-mission

La capitainerie de la marina de Port Moselle




Yovo tout nu sans son gréement


A Nouméa il y a deux must : le Centre culturel Tjibaou, en fait dans sa périphérie, et le Musée de la
Nouvelle Calédonie, en plein centre à deux pas de la marina.

Au Centre Djibaou c’est surtout l’architecture moderne très réussie, œuvre d’Enzo Piano, qui nous a intéressés . Le centre lui-même nous a bien déçus. Certes nous avons été captivés par le parcours et le personnage de Jean-Marie Djibaou mais nous avons été surpris du peu de choses à voir dans le centre. De façon générale l'art néo-calédonien ne nous plait pas particulièrement...













En revanche le Musée de la Nouvelle Calédonie dont l’entrée est quasi gratuite nous a enchantés.

Très riche en pièces non seulement de la Nouvelle Calédonie mais aussi de toute la région ( Vanuatu, Papouasie, Nouvelle Calédonie, Australie, Nouvelle Zélande…), avec des explications claires et bien agencé nous y avons passé près de trois heures sans nous en rendre compte. Piliers sculptés et flèches faîtières des cases traditionnelles, tapas décorés, statues, masques, casse-têtes, les différents types d’étuis péniens et un système étrange, utilisé autrefois dans tout le Pacifique pour conserver la tradition orale et surtout la généalogie, fait à l’aide de tresses de fibres coco et de nœuds.





Flèches faîtière de cases traditionnelles

Détail d'une flèche faîtière



Un type d'étui pénien en tapa  (écorce d'arbre battue jusqu'à la consistance du tissu)

Autre type d'étui pénien en lanières de pandanus tissées
Néo-calédonien du XIXéme siècle portant un étui pénien

Reconstitution d'une pirogue double comme celle utilisée par les premiers mélénésiens venus en NC

Casse-tête

Autre type de casse-tête (avec des seins pour motif!)

Tapa décoré

Autre tapa décoré

Statue typique des Fidji

Masque, certainement du Vanuatu


Nous sommes aussi allés au Parc Forestier et Botanique, bien agréable par un jour de grande chaleur. Nous nous sommes surtout intéressés aux oiseaux indigènes dont le célèbre « cagou »de la Nouvelle Calédonie, oiseau incapable de voler de la taille d’une grosse poule, surtout beau quand il gonfle ses plumes, ce qui ne nous a pas été permis de voir. Seule possibilité pour vous le monter : prendre un poster en photo!




L’ILÔT MAISTRE

L’îlot Maistre se situe à trois milles de Nouméa et est très apprécié des wind-surfeurs. Nombreux sont les bateaux qui s’y rendent pour le week-end. De belles plages, des eaux cristallines, un hôtel de luxe mais aussi une aire de pique-nique pour les moins nantis ! Un matin nous avons vu un dugong passer sous le bateau !












Nous y avons retrouvé Patrick et Viviane et leurs trois garçons maintenant sur Awatéa, un 50 pieds qu’ils sont en train de racheter à des amis après avoir laissé leur Joline en vente en Nouvelle-Zélande. Chose incroyable : Patrick est originaire de Saint Martin de Lixy, à trois kilomètre de Charlieu et nous nous sommes rencontrés l’an dernier en Polynésie !!







DECOUVERTE DE « GRANDE TERRE »

(Comme j’ai beaucoup de retard dans le blog, plutôt que de m’arrêter là (comme je l’ai fait pour la Nouvelle Calédonie) et de promettre de terminer plus tard, je vais simplement y mettre les photos de notre périple précédées des lieux qui y correspondent. Qu’au moins ceux qui connaissent puissent revoir ces lieux qu’ils n’ont pu qu’aimer et que les autres puissent les découvrir même sans commentaires. )

Le voyage s’est fait comme je l’ai dit plus haut au départ de Nouméa et dans le sens des aiguilles d’une montre. Nous avions loué avec Geneviève et François d’Ulltréïa une petite voiture et nous logions dans de petits hôtels, des campements ou dans des tribus maories. Une semaine bien sympa, intéressante et sous le soleil ! Que demander de mieux ?

Sur la Côte Est :

Bouraké




La Foa





Entre La Foa et Bourail



Bourail
















Pins colonnaires

L’Hôtel Nékwéta ou chez Stéphanie





Entre Bourail et Pagop





Pagop











Un "tricot rayé", un serpent marin venimeux qui va  le soir er sur terre et qui n'est pas sans rappeler ses cousins de Niué.


Le nord :

Poingam et le col d'Amos










La côte Ouest :


Pouebo



La cascade de Tao




Juste après la cascade de Tao


Un gigantesque banc d'alevins!


Bac de la Ouième




Hienghène ( paysage)

Ce fut une redécouverte pour nous qui nous y étions arrêtés en arrivant du Vanuatu mais pour Ultréïa c'était la première fois qu'ils voyaient ce paysage superbe, de plus sous une très belle lumière.





Les Roches Linderaliques, roches de calcaire noir impressionnantes, juste au sud de Hienghène

Nous étions à Hienghène un dimanche et il y avait beaucoup d'animation dans le village grâce à un concours de pêche. 


Hienghène (centre culturel)







Tendo, le gîte de Germaine dans une tribu canaque



Le "bougnat"



Sur la photo derrière François, à droite on peut voir Jean-Marie Djibaou



François devant la case où nous avons couché tous les quatre sur des matelas posés à même le sol, assez confortablement et bien au sec malgré la pluie.









Touho



Nous n'avons pas continué de descendre la côte Est car on nous avait prévenus que les non-canaques n'étaient pas les bienvenus dans les tribus de cette partie de la côte et risquaient de se voir caillasser etc...
Nous avons donc traversé l'île vers l'Ouest et avons visité la pointe sud de l'île en repassant par Nouméa.

Centre de l'île

Pombéi





Nétéa / Gîte Porin Néa








Pointe Sud de l'île

Parc de la Rivière Bleue











Yaté



Goro



Port boisé



Entre Port Boisé et Prony


Eh non, rien n'est parfait! Ceci  aussi  existe en Nouvelle -Calédonie!
Prony








RENCONTRES

A Nouméa nous avons rencontré Christine et Daniel Miñana, les belle-soeur, beau-frère et frère de nos amis de Roanne Henri et Jacqueline Miñana . Nous avons passé de bons moments avec eux soit sur Yovo soit dans leur maison de Mont Dore soit sur le bateau de leurs amis Danièle et Bernard Daniel.

Christine et Daniel sur Yovo

Chez les Minana

Toujours chez les Minana

Christine et daniel avec leur fille et petite-fille

Sur le bateau ( nom?) de leurs amis Danièle et Bernard DANIEL

Danièle, Christine et Bernard



Nous y avons retrouvé avec plaisir Michèle et George qui vivent à la marina de port Moselle sur Borgnefesse et que nous avions rencontrés à Tanna . Nous leur sommes reconnaissants de nous avoir recommandé M. Ganachaud, un expert lui aussi très reconnu localement qui a expertisé notre bateau. Ils vivent sur leur bateau à la marina de Port Moselle où ils ont la chance d’avoir une place à l’année et ils explorent cette partie du pacifique depuis plusieurs années déjà.

A Tanna nous avions fait aussi la connaissance d’un jeune électricien bien sympathique, Colas, qui travaille à Nouméa. Il habite sur son bateau avec sa femme et leur petite fille d’un an alors. Malheureusement je n’ai plus leurs coordonnées et ne peux plus les contacter. Si l’un de vous les connaît…

Peu de temps après nous sont aussi arrivés à Port Moselle Jean et Andrée de Jeandrée ( !). Nous avions passé de bons moments avec eux à Vuda Point aux Fidji où ils attendaient un ami depuis plusieurs semaines. Nous les avons retrouvés avec plaisir eux aussi.

Viviane et Patrick Simond étaient arrivés en Nouvelle Calédonie bien avant nous pour récupérer leur nouveau sloop de 50 pieds (15m) AWATEA, que leurs familles et leurs amis les ont aidés à acheter. Ils avaient laissé leur ancien bateau de bois, JOLINE, en Nouvelle-Zélande où ils avaient prévu de retourner travailler et d’essayer de le vendre. Pendant notre séjour à Nouméa nous avons eu l’occasion de les voir à plusieurs reprises et de constater combien leurs trois garçons ( 5 ans, 9 ans et 12 ans) étaient beaucoup plus épanouis et heureux dans leur nouveau bateau. Voir le passage sur "L'îlot Maître".


Nous avons fait la connaissance de peu de caldoches et de peu de canaques. Les seuls avec lesquels nous ayons eu des contacts sont ceux qui tiennent des hôtels, gîtes ou campements dans les tribus, donc des contacts superficiels et rapides. Ainsi Germaine à Tendo ( Voir plus haut). Son mari est décédé jeune assez récemment et elle a bien du mal à s’en sortir. Son mari était un ami de Djibaou. Elle nous a fait à notre demande un « bougnat » , qui est un peu le four tahitien de Nouvelle Calédonie. Donc des légumes et un peu de viande ou poisson arrosés de lait de coco, emballés dans des feuilles de bananier et cuits à l’étouffée. Geneviève et François qui ont passé près de deux semaines sur l’île aux Pins où habite un de leurs amis médecin en ont mangé un beaucoup plus riche en viande et nettement plus succulent ! Mais c’était sympa de manger comme eux, de dormir dans une case en terre, de discuter avec Germaine… un bon souvenir pour nous.


LE DEPART

Notre grand regret a été de n’avoir pas eu le temps, avec nos problèmes de gréement, d’aller à l’Ile aux Pins. En effet quand tout a été terminé il était temps de partir pour l’Australie et de préparer le bateau pour son hivernage avant la saison cyclonique. Nos amis, bien gentils, nous ont dit que c’était très beau mais que nous avions déjà vu ce genre de paysage. Il n’empêche, cela nous a désolés !

Quand fut venu le moment du départ nous avons fait un avitaillement conséquent dans l’immense Casino de Nouméa, à un quart d’heure à pied de la marina. Nous savions que c’était la dernière fois avant longtemps que nous aurions la possibilité de trouver des produits français, des verrines de pâté, des conserves de canard confit, de la vraie moutarde, du bon chocolat… toutes choses que l’on savait ne pas trouver en Australie.

Et nous sommes partis avec Ultréïa le 17 novembre pour l’Australie, pour Bundaberg exactement approximativement à mi-hauteur de la côte Est. Une traversée de 827 milles que nous aurons faite en un peu moins de six jours, soit à la moyenne de 5.8 nœuds.












Prochain article : l’Australie







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