vendredi 14 juillet 2023

LA CÔTE ESPAGNOLE DE LA LINEA/GIBRALTAR À TORREVIEJA

Arrivés le mercredi 19 avril 2023 à La Linea via Paris (escale sympa chez Christian et Françoise) et Malaga, par train, avion puis autocar nous avons retrouvé nos pénates maritimes avec grand plaisir. Le bateau était bien sec et assez propre, même extérieurement, mis à part les pare-battages bien noircis par les bandes de caoutchouc qui bordaient le catway. Un des deux petits panneaux solaires latéraux s'était décroché lors d'un fort coup de vent et était finalement tombé à l'eau. Raul que nous avions pourtant payé en plus de son travail à la marina pour encore mieux surveiller YOVO nous l'avait signalé mais l'avait mal rattaché et n'avait pas pris la peine de le repêcher quand il avait coulé! D'ailleurs le dit Raul, sûrement pas bien fier de lui, ne s'est jamais présenté pour recevoir l'autre moitié du salaire dont nous avions convenu! C'est donc François qui a plongé dans une eau pas si froide que cela, a-t-il dit... Et, miracle, le panneau solaire a remarché! 

Un petit mot sur la marina Alcaidesa et la ville de La Linea:

la marina, en pleine ville, est bien équipée, sérieuse, propre et on donne sur le rocher de Gibraltar. 




Seul bémol, elle est chère (pour nous, 3500€ payables d'avance pour y avoir laissé le bateau de mi-septembre à fin avril). Quant à la ville, elle n'est pas touristique, pas très jolie mais sympa, vivante, authentique avec quelques rues piétonnes agréables. Il y a plusieurs petits supermarchés en plein centre et un grand carrefour à 3/4 d'heure à pied. 

Les deux premiers jours, nettoyage, rangement, approvisionnement, réimmersion dans le milieu espagnol avec de délicieux tapas à la Casa Puri, derrière l'église de La Linea (pas un bien joli endroit mais on recommande très chaleureusement, on n' a pas trouvé de meilleurs tapas et à un prix aussi correct ailleurs en Espagne!). 



Puis réinstallation et essai dans la baie du pilote électrique qui semble bien refonctionner! Merci, monsieur TRABUT-CUSSAC! Ensuite montée jusque tout en haut du mât, ce que François déteste, pour remettre en place les deux nouvelles poulies. 



Enfin levage du bateau, changement de l'anode et nettoyage de la coque par les ouvriers de la marina ( au kärcher force +++,  à tel point que le pont du bateau en était tout bleu et qu'on a eu bien du mal à faire disparaître cette couleur!).  Evidemment, tout l'antifouling, pas si sale que ça, a été presque intégralement décapé et les algues repoussent sur la coque. A ne pas refaire! Et voilà, nous étions prêts à repartir en direction de l'est, à faire le trajet que nous aurions fait l'an dernier si nous n'avions pas eu ce problème de pilote insolvable à l'époque. 

La météo était peu engageante : c'était soit pas de vent, ou alors dans la mauvaise direction, soit trop de vent! De toutes façons il fallait suivre la côte et nous avons décidé d'avancer le plus possible de jour et de nous arrêter toutes les nuits. Finies pour nous les grandes traversées! 

Nous quittons Gibraltar pour certainement n'y jamais revenir du moins avec notre YOVO!

Sans les mains!...





Première étape, Estepona où nous avons passé deux nuits. 



Surprise : marina plus chère qu'annoncé sur internet car les diverses taxes n'étaient pas mentionnées. C'est environ 50€ la nuit pour un bateau de 12 mètres.  Cette escale en valait la peine car Estepona est une très jolie ville. La municipalité fait beaucoup d'efforts pour la rendre agréable aux habitants et aux touristes : une longue promenade arborée et fleurie tout le long de la plage, un quartier ancien bien préservé et très fleuri aussi (par les habitants soutenus par la municipalité, nous ont-ils expliqué). 









Suivirent deux mouillages les soirs suivants, un premier juste avant le port de Torre del Mar, mouillage non protégé et rouleur cette nuit-là à cause de la houle et un deuxième juste avant l'entrée du port de Motril, à peine mieux protégé mais comme il n'y avait quasiment plus de houle nous y avons très bien dormi. Tous deux avaient des fonds de bonne tenue. 

La côte peu avant Torre del Mar, pas vraiment belle...


Le lendemain nous sommes allés prendre une place au Club Nautico de Motril, recommandé par beaucoup de navigateurs comme étant peu cher et tenu par des gens très sympathiques. C'est tout-à-fait vrai! Nous y sommes restés trois nuits car nous voulions aller passer deux jours à Grenade à 50 kms au nord et ensuite faire quelques travaux sur le bateau.

Grosse déception à Grenade : c'était la "Fiesta de la Cruz" (Fête de la Croix) , il y avait des touristes, surtout espagnols, en très grand nombre et il nous a été impossible d'obtenir des billets pour l'Alhambra. Pas de possibilité avant le 20 mai!!! Heureusement un gars de la marina nous avait chaudement recommandé le "Monasterio de la Cartuja", dépendant de l'ordre cartusien comme celui de Grenoble et une vingtaine d'autres de par le monde. Il nous a fallu beaucoup de temps pour comprendre que c'était le monastère de la Chartreuse !!! En fait c'est en voyant des bouteilles de Chartreuse jaune et verte en vente à l'accueil que la lumière s'est faite! A voir absolument! 

La chartreuse de Grenade, placée sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption, est un ancien monastère de chartreux. Elle a été fondée au XVIème siècle et est de style baroque.  Elle a été fermée en 1835 par décision gouvernementale ( suite au "désamortissement" qui consista à mettre aux enchères publiques des terres et des biens détenus par des "mains mortes", dans la majorité des cas l'église catholique et les ordres religieux). C'est un des monuments les plus importants de l'Andalousie.

Quelques éléments à l'architecture et la décoration sobres comme la façade, le réfectoire des moines  et le cloître...







Il y a dans l'église, à la décoration très belle mais déjà très chargée, une chapelle juste derrière le choeur d'un style hyper baroque difficile à imaginer! Les meilleurs artistes du moment, sculpteurs, peintres, doreurs, ébénistes etc... avaient été conviés à participer à cette oeuvre étonnante.  

L'église...






Dans la sacristie cette superbe vierge à l'enfant...




La chapelle...









Ultra baroque certes, néanmoins un très beau monastère! A visiter absolument, je le répète!

Notre logeur Facundo (Hostal El Olivo, TB, 14 calle Natas, en plein centre ville) nous avait, lui, conseillé de monter en bus (N9 pris Plaza de Triunfo) jusqu'au Mirador San Miguel Alto (d'où on a une vue panoramique sur Grenade y compris l'Alhambra) et de redescendre à pied à travers les ruelles de l'ancien quartier arabe d' Albaicin. TRÈS jolie balade!... 












Nous avons redécouvert la cathédrale aux dimensions imposantes...








 

... et visité El Corral del Carbon, foire aux céréales et caravansérail du temps des maures puis marché au charbon (carbon), ensuite théâtre et maison communautaire du temps des catholiques et finalement centre d'information touristique et lieu de culture de nos jours. C'est un bel endroit. 






El Banuelo (bains arabes) nous a paru inintéressant ( ruines peu éclairantes et aucune explication...) 




et nous avons dû, étant arrivés juste avant la fermeture,  visiter la Casa Horno de Oro ( maison du four à or) en trois minutes. C'est une jolie petite maison mauresque construite à la fin du XVème siècle.







C'était la fête à Grenade et dans toute l'Andalousie ces jours-là et nous avons pu assister à plusieurs démonstrations de flamenco. D'ailleurs, et cela nous beaucoup surpris, de très nombreuses femmes de tous âges et des petites filles déambulaient arborant des robes de flamenco! 





De plus dans une quarantaine d'endroits de la ville, sur des places, dans les rues ou à l'intérieur de bâtiments, couvents ou autres, des installations dominées par une immense croix rouge ou décorée de fleurs rouges exposaient toutes sortes d'objets représentatifs de la culture andalouse, des jarres, des gerbes de blé, des petites tables ou chaises peintes, des objets en cuivre... Etrange pour nous... 





Déçus au départ de n'avoir pu revoir l'Alhambra nous sommes repartis enchantés de nos deux jours passés à Grenade. 

Le 5 mai nous reprenions la mer pour Almerimar, non pas la marina mais un mouillage juste avant. Moteur et voiles de temps en temps. Rien de bien enthousiasmant. Léger roulis mais très supportable. En route nous avons retrouvé les paysages qui nous avaient déjà catastrophés quand nous y étions passés dans les années 2005...  des kilomètres et des kilomètres carrés de serres qui produisent ces épouvantables fruits et légumes que nous retrouvons dans nos supermarchés français! Un monsieur alors nous avait expliqué que cela avait totalement modifié le climat de la région! 




Nous ne sommes pas descendus à terre : nous avons regardé le couronnement de Charles et Camilla!!! Un must pour des anglophones et anglophiles...

Ensuite départ direct pour Carthagène! Cela veut dire 20 heures de navigation, donc une nuit mais tout s'est bien passé. Là encore moteur et voiles... de temps en temps seulement pour les voiles. Amarrage au Yacht Port de Carthagène le 7 mai vers 10h. Nous avons eu deux jours pour  visiter cette ville.  Carthagène est le résultat de l'installation d'une ville sur une autre, sur une autre, sur une autre, etc... Je ne parle pas des établissements préhistoriques qui sont avérés... Il y eut d'abord les Carthaginois puis les Romains et ensuite les byzantins jusqu'à l'arrivée des Wisigoths qui, à leur habitude, détruisirent tout. Les arabes investirent ensuite la ville en 734 puis enfin les espagnols en 1245! Une histoire bien chaotique! Restent de nombreuses ruines à visiter. Les plus intéressantes sont le théâtre et le forum romains. Ces visites sont des MUST... pour qui aime ce genre de choses! Le théâtre romain, n'a été découvert qu'en 1988. Il a été construit entre le 5ème et le 1er siècle avant Jesus Christ à l'époque où la ville s'appelait Carthago Nova et a été utilisé jusqu'au 3ème siècle. Prévu pour 7 000 spectateurs, il est très vaste et est assez bien conservé.  Il y a un musée qui comporte un certain nombre de beaux objets et surtout un montage video, très bien fait, montrant le site à différentes époques. Le forum romain est aussi très intéressant et demande une visite plus longue. Je ne l'ai pas visité comme je l'aurais aimé : j'avais un violent mal de dos qui m'a gâché  et j'ai dû raccourcir la visite... 





Au musée...


Nous sommes montés au Castillo de la Conception d'où on a une très belle vue sur la ville et le port. Il date des XIIIème et XIVème siècles et a été très bien restauré mis on a du mal à se repérer dans la multitude de bâtisses et tours sur plusieurs niveaux, d'autant plus que les explications, souvent longues, sont uniquement en espagnol et que le nôtre est un peu basique. 




Y vivent, très habitués aux visiteurs, de nombreux paons.



 
Nous avons trouvé que l'Augusteum ne valait pas vraiment la peine : il y avait surtout une exposition sur la tombe de Toutânkhamon mais nous n'étions pas venus pour cela

Pour le côté moderne de la ville, sur une belle et vaste place proche du port une tres belle sculpture de bronze intitulée El Zulo ( sens?)  en hommage aux victimes du terrorisme en Espagne. 



Autre sculpture rencontrée en ville...



Il y a en ville de beaux bâtiments comme ces deux-ci...





A Carthagène on nous a proposé des "cafés asiatiques" : du café, du lait condensé, du cognac, de la liqueur à la vanille, un peu la variante espagnole de l'Irish coffee, peut-être moins fort en alcool... Très bon aussi! 





Deux jours après nous avons repris la mer pour Torrevieja, ville à une cinquantaine de kms au sud d'Alicante. Et nous avons eu notre première navigation à la voile pure en onze jours! Le rêve : 8 noeuds de vent et nous avancions à 6,5 noeuds avec, de toute évidence, un courant favorable. Torrevieja n'est pas une jolie ville mais le Yacht Port Marina a l'avantage de ne pas être trop cher. Notre idée était d'y rester quatre jours, en attendant que le vent soit plus favorable pour aller sur Ibiza. Nous en avons profité pour aller à Alicante visiter deux, trois lieux que nous n'avions pas vus quand nous nous y étions arrêtés il y a une vingtaine d'années avec Bichique ( le Castillo Santa Barbara, le marché central, l'hôtel de ville...). 

Vue du port et de la ville depuis le Castillo /Château...






Le château remonte au IXème siècle, au moment de la domination musulmane de la péninsule ibérique. On y accède par un ascenseur et c'est très bien car pour en faire la visite il faut aussi beaucoup monter et quand il fait chaud ce n'est pas évident!







Le Chateau de Santa Barbara a servi de prison nationaliste contre les républicains pendant la guerre d'Espagne, une prison épouvantable où de très nombreux opposants ont souffert ou sont morts. Certains avaient laissé des graffitis dont celui-ci...




Un ami dit toujours que ce qui est bien quand on vieillit c'est que l'on oublie tout donc que revisiter un lieu ne pose aucun problème  : c'est comme si on le voyait pour la première fois! Et c'est très vrai : nous en faisons de plus en plus l'expérience! MAIS à Alicante, nous avons bien reconnu le pavement de la grande promenade qui longe la mer, certainement parce que nous le trouvons très beau.



De temps en temps d'immenses banyans l'ombragent. Il y avait longtemps qu'on en avait vu d'aussi belle taille. Beaucoup doivent être soutenus par les poteaux de métal...




Nous n'avions jamais remarqué l'hotel de ville. Il se visite et à l'intérieur nous avons vu tout d'abord, immanquable, une superbe statue par Dali et, à l'étage, les habituelles salles officielles et quelques beaux tableaux.







Dans plusieurs villes espagnoles du continent ou des Baléares nous avons vu des rues décorées de champignons... Plutôt rigolo... les enfants appréciaient beaucoup! 



Nous sommes allés faire un tour au marché central... Immense marché de viande, poissons, produits typiquement espagnols... 



notre retour la météo n'avait pas changé, au contraire il s'avérait qu' un nouveau coup de vent beaucoup plus fort (40 noeuds) nous attendrait à notre arrivée à Ibiza si nous y partions de suite. Nous avons donc décidé de repousser notre départ d' une semaine et d'en profiter pour aller visiter Madrid, chose que nous voulions faire depuis des lustres! 

Madrid nous a enchantés! Nous y avons fait une bonne cure de musées et, entre deux, nous nous baladions à pied dans la ville, allant de place en place, de cathédrale en jardins... 

Nous avons passé plusieurs heures au musée du Prado, le Louvre espagnol. 



C'est tellement vaste et riche que, aidés de guides papier,  nous nous sommes limités à une sélection d' oeuvres incontournables espagnoles d'abord mais pas seulement : Les Ménines et Le Portrait de Juan de Parera de VELASQUEZ,  Le  3 mai 1808 et Le Chien de GOYA, Le Chevalier à la Main sur la Poitrine du GRECO, Les Trois Grâces de RUBENS ( pas ce que nous avons préféré...), l'Autoportrait à la Fourrure de DÜRER, le triptyque du Jardin des Délices Terrestres de BOSCH ( absolument fascinant!)... pour n'en citer que quelques-uns. Interdit d'y prendre la moindre photo : on se demande pourquoi, n'importe quel site sur internet offre ces images... 

Au musée Thyssen-Bornemisza nous avons d'abord visité l'exposition temporaire sur Lucian FREUD, le petit fils de Sigmund, un des plus importants peintres figuratifs expressionnistes du XXème et XXIème siècles!  Lucian FREUD fut une découverte et une révélation pour nous! Ce sont principalement des portraits mais pas uniquement. Une oeuvre parfois très dérangeante mais éminemment intéressante. 

Un des ses nombreux  autoportraits...





Un portrait de jeune fille...



Portrait de l'amant de son ami Francis BACON  (un ancien criminel.)..




Portrait de son ami David HOCKNEY que personnellement je trouve remarquable...














Ensuite nous nous sommes limités à l'étage correspondant aux peintures de la première moitié du XXème siècle, époque qui nous intéresse le plus, l'époque des PISSARO, SISLEY, SERUSIER, KANDINSKY, VLAMINCK...  ( Les photos sont un peu dans le désordre, je n'ai pas eu le courage de les réorganiser...!)

Camille PISSARO



Wassily KANDINSKY...



Henri LE SIDANER




Maurice DE VLAMINCK



Auguste RODIN



Paul GAUGUIN




Alfred SISLEY




Maria BLANCHARD



Maurice Brazil PRENDERGAST



Georgia O'KEEFFE (1925)



Yves KLEIN... ( malheureusement dans une boîte en plexiglas)




On n'en avait pas assez! : nous sommes aussi allés au musée REINA-SOFIA qui est installé dans un ancien et immense hôpital  où il est très difficile de se repérer. 



Y sont exposées uniquement des oeuvres du tout début du XXème siècle (voire un peu avant) jusqu' à nos jours.  On y a vu beaucoup de peintures de PICASSO dont l'impressionnant Guernica et tous les dessins préparatoires à la réalisation de cette oeuvre magistrale. Il y avait aussi La femme en bleu. On a aussi pu admirer beaucoup de tableaux de Juan Gris, des Dali - la fille à la fenêtre (que j'adore) - des Miró... Enfin on était aux anges! Nous étions mi-mai, il y avait du monde mais cela allait. Seuls les groupes avec leurs guides étaient gênants.  Comme au Prado interdit de photographier...

Et c'est alors qu'on on a découvert qu'au Palais Royal ( par ailleurs fermé à la visite pour travaux) il y avait une exposition temporaire pour célébrer le centenaire de la mort de Joaquín SOROLLA dont nous sommes tombés sous le charme il y a une dizaine d'années à Paris lors d'une exposition intitulée "SARGENT-SOROLLA, les peintres de la lumière".  Celle-ci, "SOROLLA à travers la lumière" qui s'annonçait tout aussi merveilleuse nous a terriblement déçus! : 24 oeuvres seulement et pas les plus belles, pas les plus lumineuses, entre autres pas celle sur l'affiche annonçant cette exposition, "Promenade au bord de la mer", qui est de toute beauté et que nous espérions bien revoir! Pour compenser, les organisateurs de l'exposition se sont crus obligés d'offrir au visiteur une sorte d'animation, de mise en mouvement de quelques tableaux de SOROLLA présentés, une idée pas très heureuse, et une expérience de réalité virtuelle avec un casque qui ne nous a pas plu du tout! Un bien pauvre hommage à ce merveilleux Joaquín SOROLLA! 










Nous étions sur pied de 10h du matin à 10h du soir donc nous avions beaucoup de temps pour bien visiter. Entre deux musées nous nous sommes baladés, avons visité la cathédrale, à l'histoire courte mais chaotique ( il s'est passé 110 ans entre sa première pierre posée  et sa consécration en 1993 par Jean-Paul II !) : elle est néoclassique à l'extérieur, néogothique à l'intérieur et néoromane dans la crypte! Pas inintéressante, sans plus.











Elle fait face au Palais Royal où nous n'avons pu entrer que pour visiter l'exposition SOROLLA. 




En nous baladant nous avons fini par voir les places principales de la ville, 

la Plaza del Sol,




 la Plaza Mayor,






la Plaza San Miguel avec le Marché Central, très beau, très bien fourni. Il y avait un monde fou!  On peut y acheter les tapas les plus originaux, les plus beaux et, j'imagine, les meilleurs qui soient ( peut-être les plus chers aussi!), 

 







la Plaza de la Villa avec l'Hôtel de Ville,




la Plaza de España...  avec une sculpture en l'honneur de CERVANTES (aux abords qui pourraient être mieux entretenus)...





Nous avions une chambre dans un petit hôtel TRÈS central, pas très cher, une des meilleures adresses qu'on ait jamais eue (Hostel des Los Alpes, 17 calle Fuencarral). C'était tout près de la zone animée de la ville, avec de jolies boutiques, des bars, des petits restaurants, c'était très sympa...  Nous nous sommes aussi baladés dans le Parc du Retiro, le Central Park madrilène.  







Nous sommes restés trois jours pleins à Madrid et avons effectué le retour sur Torrevieja en bus toujours mais de nuit. N'ayant que peu dormi nous avons passé une bonne partie de la journée à rattraper le retard de sommeil. Comme espéré, pendant notre séjour à Madrid, la météo avait évolué et nous avons enfin pu partir sur Ibiza. Le 20 mai, un mois et un jour après notre arrivée La Linea, nous avons donc quitté l'Espagne continentale pour les Îles Baléares où nous étions allés déjà deux fois avec notre précédent voilier, un ATTALIA 32, mais que nous étions ravis de revoir. Ce sont en effet des îles superbes! 

Les Baléares seront le sujet de notre prochain article de blog... Hasta luego! 





 





   




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