mercredi 12 mars 2008

ANTIGUA - BARBUDA - SAINT BARTH - SAINT MARTIN



Après un bon mois de farniente à la Guadeloupe, nous sommes repartis vers les îles du nord cette fois-ci et avec nos amis du Togo, Louise et Jean-Louis Laumaillé qui nous avaient accueillis à notre arrivée à Saint François.
Nous avons fait une traversée superbe, comme toujours entre les îles des Antilles qui ne sont pas très distantes les unes des autres, avant d’arriver à Antigua, au port de English Harbour, ainsi nommé car il abritait une base de réparation des navires de la « British navy » aux XVIIIe et XIXe siècles appelée depuis « Nelson’s Dockyard». Les bâtiments d’époque ont été restaurés dans les années 50 et offrent un ensemble très intéressant, très bien entretenu.












Là, nous avons vu arriver les deux premiers bateaux de la course à la rame partis de La Gomera aux Canaries le 2 décembre. Nous avions vu leurs bateaux lors de notre passage à la Gomera en novembre et discuté avec l’un des rameurs, un canadien anglais, déjà sur place, et qui tentait l’aventure en solitaire. Les deux premiers équipages sont arrivés dans un état de forme physique et morale étonnante après respectivement 48 et 51 jours de mer. Quel courage, ou quelle inconscience…, chapeau bas quand même!




Juste à côté de English Harbour, la grande rade de Falmouth Harbour abrite un nombre impressionnant des plus grands yachts que nous ayons eu l’occasion de voir jusqu’à présent, y compris le fameux Maltese Falcon, voilier de 80 mètres de long, avec un gréément très original, trois mats orientables, vergues coubées et toutes voiles à enrouleur (c'est du moins ce que j'ai compris...) Nouss fait aussi un petit tour dans Jolly Harbour, autre baie d’Antigua à vocation principalement résidentielle : des habitations luxueuses avec chacune son ponton privé.


Antigua offre un grand nombre de mouillages somptueux, comme Nonesuch Bay où nous sommes allés, sous un ciel un peu gris malheureusement.






Ensuite, ce fut Barbuda, une île dépendant d’Antigua, où nous avons mouillé devant une plage immense et totalement déserte dans une eau turquoise.



Et puis Saint Barthélemy (ou Saint Barth). Là encore, des « méga yachts » d’un luxe inouï, mais aussi une île très belle qui présente encore plusieurs constructions de style suédois car l’île a été une possession suédoise pendant près d’une centaine d’années.

















A Gustavia, la capitale, tout est très beau, très chic, très cher. On y trouve beaucoup de boutiques de grandes marques mais aussi un excellent shipchandler hors taxe. Malgré tout ce luxe il est très agréable de s’y promener. Les paysages y sont assez préservés car les villas sont dissimulées dans la verdure.





Le petit aéroport de l’île est très impressionnant : les avions doivent pour aterrir plonger sur la courte piste (640 m !) au tout dernier moment et décoller au ras des baigneurs sur la plage.








De là nous avons rallié Saint Martin toute proche. Saint Martin est une île très particulière car divisée en deux parties : la partie hollandaise au sud (Sint Marteen) et la partie française au nord. Les deux communautés semblent cohabiter sans difficulté, bien que le niveau de vie soit nettement plus faible du côté hollandais. Tout y est hors taxe et les magasins d’accastillage sont fort bien fournis.
Nous n’avons visité Saint Barth qu’à pied mais nous avons loué une voiture ( si on peut appeler « voiture » l’épave que nous a donnée en location une agence recommandée par le Petit Futé !) pour découvrir St Martin.
Nous avons beaucoup aimé Marigot (côté français), sa jolie baie où nous avons mouillé la plupart du temps, le Fort Louis d’où l’on domine toute la partie nord de l’île et Philipsburg (côté hollandais) , sa promenade du bord de mer, sa Front Street aux innombrables magasins tenus par des Indiens vendant du matériel hi-fi, des TV, des videos, des alcools… etc, et surtout des bijoux, une rue très animée ombragée par de beaux palmiers royaux et qui a gardé quelques bâtiments intéressants et cases colorées.


























On peut dire que la mentalité est plutôt américaine dans la partie hollandaise, et plutôt européenne dans la partie française.
Saint Barth et Saint Martin ne sont plus dépendants du département de la Guadeloupe depuis juillet 2007, mais font partie d’une communauté territoriale autonome toujours liée à la France. Une différence frappante : à St Barth la population est pour ainsi dire totalement blanche, pour moitié des St Barthois de souche (descendants de normands ou de bretons), pour moitié des « blancs » de passage : c’est très étrange ; à St Martin elle est à 80% noire ou d’origine noire (population locale plus des immigrés, plus ou moins clandestins, venus de Dominique, Haïti ou de la République Dominicaine), les 20% restants étant composés de métropolitains, d’européens , de chinois et d’indiens.
Prochain article : les îles vierges britanniques

2 commentaires:

Anonyme a dit…

[B]NZBsRus.com[/B]
No More Crawling Downloads With NZB Files You Can Quickly Find High Quality Movies, Games, MP3 Singles, Software and Download Them at Alarming Rates

[URL=http://www.nzbsrus.com][B]Usenet Search[/B][/URL]

Anonyme a dit…

You could easily be making money online in the underground world of [URL=http://www.www.blackhatmoneymaker.com]blackhat[/URL], It's not a big surprise if you don't know what blackhat is. Blackhat marketing uses alternative or little-understood methods to build an income online.

Archives du blog