jeudi 3 avril 2008

ANGUILLA – SABA – SAINT-EUSTACHE – SAINT-KITTS – NEVIS – MONTSERRAT

Après notre retour des îles vierges britanniques nous nous sommes de nouveau arrêtés à St Martin où nos amis Laumaillé ont pris l’avion pour la Guadeloupe. Nous y sommes restés une bonne semaine : nous sommes retournés chez les shipchandlers en particulier le Budget Marine du côté hollandais très vaste et très intéressant financièrement parlant, avons fait des lessives, avons refait l’avitaillement, avons nettoyé le bateau, avons enfin trouvé du plexiglas en 12mm pour refaire faire la porte du bateau qui avait été emportée par une vague lors de la traversée de l’Atlantique… enfin toutes ces choses qui font aussi la vie des navigateurs au long cours.
Nous y avons rencontré deux québécois bien sympathiques, Rosaire, qui a comme nous un Sun Légende 41 de 21 ans nommé « Ma blonde », et Pierre, heureux propriétaire d’un superbe Sun Odyssée 45 récent appelé « Saphire » ( avec un « e » à l’anglaise). Nous y avons aussi fêté mon anniversaire.
Au bout d’une semaine la bougeotte nous a repris et nous sommes remontés à quelques milles au nord de St Martin jusqu’à Anguilla, une île indépendante qui fait partie du Commonwealth. Beaucoup de gens sautent cette escale qui est assez coûteuse : 35 $ par jour de simple permis de navigation ! Et c’est dommage car c’est une île très tranquille, très authentique, riche en longues plages dorées et en superbes fonds marins qui mérite qu’on s’y arrête.











De plus nous avons fait la connaissance d’une dame extrêmement gentille qui a proposé de nous emmener voir le centre de l’île tout en allant chercher ses enfants à l’école. Au fil de la conversation nous avons appris qu’elle tenait un restaurant « The Blue Dolphin » où nous sommes allés manger le soir, un très bon souvenir pour nous.

Nous sommes allés voir de belles grottes, l’île de Sandy Island et avons fait du snorkeling à Prickly Pears : c’est là que nous avons vu des coraux grands comme de petits arbres aux branches rappelant les cornes d’élan, d’où leur nom « Elkhorn ».



Nous y sommes restés deux jours et nous sommes ensuite descendus jusqu’à Saba, une île qui comme St Eustache était avant son indépendance une colonie néerlandaise : 7 heures d’une traversée agréable au grand largue.










A Saba il y avait un telle mer que nous n’avons pas pu prendre les bouées devant le port de Fort Baai où l’on doit faire les formalités. Nous sommes donc remontés jusqu’ à Ladder Bay. Le lendemain nous nous sommes fait tremper en débarquant du zodiac sur la minuscule plage de gros galets au pied de « The Ladder » (= l’Echelle), en fait un escalier construit par les habitants sur la pente très raide de ce volcan couvert d’une végétation luxuriante. Pendant des siècles il a été le seul accès à l’île. Pas de jetée, pas de route, juste cette plage et cet escalier pour acheminer tout ce que l’île faisait venir par la mer (y compris, paraît-il, un piano à queue et la Reine des Pays Bas…). Incroyable !












En 1950 ne tenant pas compte des avis négatifs des ingénieurs néerlandais, la population, presque uniquement d’origine européenne, dirigée par un des habitants qui avait dans ce but suivi des cours de travaux publics par correspondance, a entrepris - à l’aide de brouettes ! - la construction de la seule route de l’île ( The Road That Couldn’t Be Built = la route qu’il était impossible de construire) qui relie les trois villages. Les habitants en sont à juste titre très fiers et ont érigé un monument à la mémoire de l’ingénieur autodidacte. Une route presque sans lacets avec des pentes incroyables, de 25% et plus !
Nous avons loué un taxi pour visiter l’île, ses trois villages, dont la très coquette capitale The Bottom. A Saba tout est propre, toutes les maisons sont peintes en blanc avec des volets verts, les chemins et les jardins sont bien entretenus.











Nous avons déjeuné à l’Ecolodge, un petit hôtel-restaurant bio au cœur de la forêt tropicale où il doit faire bon passer une semaine loin de tout. Avant de partir nous avons aussi fait du snorkeling tout près des îlots au nord-ouest de l’île : nous y avons vu un très beau et gros poisson-ange français et un petit requin nourrice.

Vu à Saba sur une voiture!


Escale suivante : Saint Eustache , l’île sœur de Saba et pourtant si différente : une île qui nous est apparue beaucoup moins bien gérée que Saba, où en dehors du coeur de la capitale Oranjestadt, de son fort et de son musée très bien tenus et intéressants, nous avons vu beaucoup de rues défoncées, de masures voire de taudis, de carcasses de voitures, de gens désoeuvrés etc...










Ici la population, à majorité d’origine africaine, reste sur place et il y a un fort taux de chômage et de la pauvreté alors qu’à Saba, la population masculine a de tout temps émigré, envoie de l’argent à la famille et n’y revient qu’à la retraite.

St Eustache, tout comme St Kitts où nous nous sommes dirigés ensuite, a été un grand centre de regroupement et de vente d’esclaves pour toute cette zone des Antilles et il est très émouvant de monter à Oranjestadt par le Chemin des Esclaves.




De Saint Kitts, ancienne colonie britannique qui forme un état indépendant avec Nevis, nous avons vu la capitale Basseterre, le Fort de Brimstone Hill et la péninsule au sud de l’île.
Basseterre est une ville animée qui a gardé de nombreux bâtiments de l’époque coloniale, maisons, églises, places … et conserve un indéniable cachet britannique.














Entraînement de boxe en plein centre ville

Un peu plus au nord, le fort de Brimstone Hill en excellent état était la plus importante forteresse des Antilles au XVIII et XIXémes siècles.

Nous avons passé deux jours au sud de Basseterre à naviguer et à nous promener en compagnie de deux sympathiques canadiens anglophones originaires de Vancouver, Mike et Karen, qui eux remontaient vers les îles vierges où ils laissent leur bateau pendant la période cyclonique.




Nous quittons Saint Kitts pour Nevis que l'on voit en arrière-plan
Dernière arrêt avant la Guadeloupe : Nevis où une grande partie du tourisme tourne autour de Lord Nelson qui y a trouvé l’amour. Nous n’en avons visité que la capitale Charlestown qui comme celle de St Kitts possède encore de belles maisons de l’époque coloniale.












Nous aurions bien aimé faire une escale à Montserrat mais le vent nous était si contraire la mer si levée et que nous avons décidé de tirer directement sur la Guadeloupe. Nous sommes passés suffisamment près cependant pour voir l’ancienne capitale Plymouth, qui a été détruite lors de l’éruption de 1995, sous son manteau de cendres. Impressionnant !












Avant de revenir à St François nous en avons profité pour faire le tour de la Guadeloupe par la côte ouest sous le vent avec escales à Deshaies, Malendure où nous avons fait une superbe plongée à la Réserve Cousteau, les Saintes où nous avons fait deux belles randonnées (la trace du morne Morel et la trace des Crêtes) et enfin Marie-Galante.
Nous serons restés dix jours de plus à St François, que nous connaissons bien maintenant et qui sera l’objet d'un article à part.
Prochaine étape : la Dominique

2 commentaires:

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